AMAZONIA LA JUNGLE BLANCHE
Ruggero remet le coup-vert
AMAZONIA LA JUNGLE BLANCHE / 1984
Réalisé par Ruggero DEODATO
Avec: Lisa Blount, Leonard Mann, Richard Lynch, Michael Berryman
Après "Cannibal Holocaust", Ruggero Deodato retourne une nouvelle fois dans l'enfer vert. Et je dois dire qu'il sait bien s'y prendre le bougre, tant le tout est diablement efficace. On peut dire qu'il n'a pas perdu la main et même 30 ans plus tard le film tient encore la route quand il s'agit de mettre un bon coup de pression. On retrouve deux trognes des années 80 à savoir Richard Lynch ("Panics") dans le rôle du colonel fou (que n'aurait pas renié un certain Kurtz..) et Michael Berryman ("La colline a des yeux") dans celui de son exécuteur en chef; ce dernier est toujours aussi impressionnant, jouant de son physique si particulier et donnant au rôle un côté sauvage tétanisant.
Alors oui, le scénario ne vole pas plus haut qu'un hippopotame avec une hélice en carton, le reste des acteurs jouent comme des pelles sans manche mais ce n'est franchement pas ce qu'on est venu chercher ici.. Le plat principal est un tout petit peu plus épicé que la moyenne.. Pèle-mêle on aura des décapitations à la chaîne, des viols, des coupures diverses et variées et clou du spectacle, un écartèlement dans le sens de la longueur proprement ignoble qui n'a vraiment rien perdu de sa superbe..
Alors oui, le scénario ne vole pas plus haut qu'un hippopotame avec une hélice en carton, le reste des acteurs jouent comme des pelles sans manche mais ce n'est franchement pas ce qu'on est venu chercher ici.. Le plat principal est un tout petit peu plus épicé que la moyenne.. Pèle-mêle on aura des décapitations à la chaîne, des viols, des coupures diverses et variées et clou du spectacle, un écartèlement dans le sens de la longueur proprement ignoble qui n'a vraiment rien perdu de sa superbe..
A noter également une musique signée Claudio Simonetti (Goblin) bien punchy qui souligne à merveille les diverses séquences fortes et qui sonne bien eighties comme il faut. Attention cependant, ne vous méprenez pas.. Même si le scénario semble s'en approcher (les journalistes qui débarquent caméra à la main en pleine jungle, les cannibales ici exploités comme chair à canon..), nous ne sommes clairement pas devant un ersatz de "Cannibal Holocaust", que nenni. Exit le style documentaire, place à l'aventure, la série B par excellence, celle qui détend le slip un dimanche après-midi pluvieux, sauf qu'on a ajouté un peu de piment oiseau dans le slip... Et forcément ça pique un peu (beaucoup).. Le film est d'ailleurs tiré d'un script original de Wes Craven: "Marimba", les producteurs voulant au départ que Deodato réalise une suite directe à "Cannibal Holocaust". Celui-ci refusa et finit par tourner ce "Cut and Run" qui s'en éloigne assez franchement. Il semble qu'il existe même une "Extra Gory" version du film, le réalisateur ayant tourné de nouvelles scènes gores destinées principalement au Japon et aux pays Européens. Plusieurs séquences seraient donc plus longues, comme l'attaque du début ou le massacre dans le camp. Très difficile à vérifier, les dites séquences n'ayant même pas été doublées en Anglais; pour les amateurs/collectionneurs, le DVD édité par Anchor Bay semble abriter cette fameuse "Strong" version.. Si une bonne âme a visionné cette perle, qu'elle se fasse connaitre.. histoire d'éclairer notre loupiote.. Mais déjà en l'état, le machin est sacrément aiguisé et coupe sans difficulté à peu près tout ce qu'il trouve. Mais bon, en cas d'urgence, Eriq La Salle est dans la (salle?) place, bien avant son rôle emblématique de la non moins emblématique série de Michael Crichton, "Urgences".
UN CAFE ET L'ADDITION
On en pense quoi?
Note finale: 4/5
Ne restez pas trop près, ça éclabousse pas mal.
De bons moments de tension plutôt que de la peur.
C'est punchy bien comme il faut.
Très années 80, parfois simpliste mais efficace.
Encore un excellent score de Simonetti.
Certains effets font encore mouche comme l'écartèlement absolument hallucinant.
LA CONCLUSION DE LA MAMA
De la verdure, des coups de machette, de l'érotisme et beaucoup de sang, voilà ce que nous propose Ruggero Deodato avec cette fausse suite de son précédent succès. Les amateurs de gore seront aux anges avec notamment une séquence inoubliable (l’écartèlement, vraiment un des pires jamais vu au cinéma..). Une bonne série B, bien emballée, qui n'ennuie jamais et qui trimbale quelques unes des plus belles trognes du cinéma bis (Lynch et Berryman ça décoiffe). Validé pour une soirée boulettes bien épicée (en un seul mot hein..).
FICHE TECHNIQUE
AMAZONIA LA JUNGLE BLANCHE / 1984
Titre original:
CUT AND RUN
Avec: Lisa Blount, Leonard Mann, Richard Lynch, Michael Berryman
Scénario: Cesare Frugoni, Lardano Sacchetti, Luciano Vincenzoni
Musique: Claudio Simonetti
Durée:1h30
SYNOPSIS
Le colonel Brian Horne, supposé mort depuis des années, semble pourtant bien vivant et commanditer des séries de massacres sanglants dans la jungle Amazonienne. Fran et Mark, deux journalistes, décident de partir pour l'enfer vert afin d'essayer d'interviewer le colonel et par la même occasion de retrouver Tommy, un jeune homme disparu dans la jungle. Ils vont être témoins d’événements horribles dont ils n'auraient même pas imaginé la violence et qui vont constituer le reportage de leur vie...
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