CLOWN
Pet de clown qui sent drôle
CLOWN / 2014
Réalisé par Jon WATTS
Avec: Andy Powers, Laura Allen, Peter Stormare, Christian Distefano
Tourné en 2014 (si on ne compte pas le court réalisé en 2010), sorti aux States en 2016 (avec une grosse polémique qui collait Eli Roth à la réalisation pour éviter de parler de Jon Watts que personne ne connaissait.. le même Watts qui a mis en boite plus tard "Spiderman No way home"...comme quoi le cirque ça mène à tout.) et arrivé chez nous en 2017.. L'accouchement de ce gros bébé à nez rouge s'est fait non sans une certaine douleur. On ne va pas tourner en rond autour du pot à chocolat, c'est clairement un heureux événement, on peut célébrer. Le mythe du Clown est totalement réinventé. Le bonhomme rigolard et bedonnant est transformé en monstre vivant dans la neige (d'où son nez rouge et tuméfié) qui serait en fait une sorte de créature hermite se terrant dans une grotte et dévorant les enfants des villages alentours pour se nourrir.
Ça c'est fait (sans jeu de mot; les fans du King comprendront). Là c'est la peau de la bestiole qui devient un zouli costume et qui une fois enfilé provoque quelques fâcheux effets secondaires. Vous êtes en train de vous dire que c'est du total n'importe quoi, hein avouez? Et bien attendez d'en parler au pauvre Kent qui a voulu bien faire et qui se retrouve avec quelques changements hormonaux des plus désagréables. Le film nous propose d'ailleurs de suivre pas à pas cette métamorphose de l'homme en monstre, gueuleton de mômes à l'appui.
Ça c'est fait (sans jeu de mot; les fans du King comprendront). Là c'est la peau de la bestiole qui devient un zouli costume et qui une fois enfilé provoque quelques fâcheux effets secondaires. Vous êtes en train de vous dire que c'est du total n'importe quoi, hein avouez? Et bien attendez d'en parler au pauvre Kent qui a voulu bien faire et qui se retrouve avec quelques changements hormonaux des plus désagréables. Le film nous propose d'ailleurs de suivre pas à pas cette métamorphose de l'homme en monstre, gueuleton de mômes à l'appui.
Parce que oui, s'il y a bien une chose qui frappe dans ce film, c'est qu'il ne se refuse rien. Le clown est méchant, vraiment méchant et il a un appétit d'ogre. Lorsque le premier gosse se fait transpercer par une scie circulaire, on se dit que le réalisateur n'a vraiment pas froid aux yeux (ou qu'il est bricoleur, c'est selon); au troisième englouti avec crachage des os encore couverts de barbaque on ne se pose plus la question... Cette légende n'est clairement pas là pour rigoler et c'est tant mieux. On découvre donc peu à peu cet agitateur de soirées carnivores et le côté sombre qui submerge Kent en même temps que se grime son visage blanchâtre évoquant d'abord une grande tristesse (Pierrot?) avant de devenir proprement terrifiant. C'est sûrement là que ce situe la morale si on devait en trouver une: A force d'essayer de se mettre en scène, de paraître quelqu'un que nous ne sommes pas, d'amuser la galerie pour attirer l'attention sur soi, on finit par se perdre et révéler ses plus noirs côtés. Bon trêve de psychologie à deux balles, le film tient la route et nous apporte exactement ce que nous étions venus chercher: un monstre bien méchant (et bien foutu, incarné par le maestro Eli Roth himself dans son dernier stade de transformation), du gore juste ce qu'il faut (quelques séquences valent le coup d’œil) et une mise en scène carrée qui sert parfaitement le propos (avec quelques clins d’œil plutôt bien sentis comme le visage qui se dissout à la toute fin qu'on croirait sorti du "Evil Dead" de Raimi). On pourrait lui reprocher un léger passage à vide aux trois quarts (le massacre des gosses c'est rigolo mais ça n'apporte pas grand chose et fait traîner le truc en longueur; on aurait préféré encore plus d'étapes de la transformation) et un final un peu expédié mais je pinaille. Cette chouette série B a au moins le mérite de ne pas pisser plus loin que son fut et nous propose une bonne séance d'horreur à l'ancienne sans fioritures; et franchement c'est déjà pas si mal.
UN CAFE ET L'ADDITION
On en pense quoi?
Note finale: 4/5
Sans pitié, le clown taille dans la bidoche.
Le personnage est vraiment flippant, parfaite antithèse du bonhomme rigolard qu'on connait.
A part un petit creux au milieu on n'a pas le temps de s'ennuyer.
Un détournement original et très malin.
Pas un gros souvenir mais mes oreilles n'ont pas saigné.
C'est à l'ancienne et c'est tant mieux.
LA CONCLUSION DE LA MAMA
Clown est une excellente surprise pas drôle du tout. Un film de monstre à l'ancienne porté de bien belle manière avec juste ce qu'il faut là ou il faut. Jon Watts a donc bien fait d'insister ("Clown" était un court-métrage au départ) et nous offre un très bon moment plein de frissons. On espérerait presque qu'il revienne à ses premières amour une fois l'aventure du monte en l'air terminée. Allez Jon, tu veux bien encore essayer de nous faire peur? Parce que nous on aime!
FICHE TECHNIQUE
CLOWN / 2014
Titre original:
CLOWN
Avec: Andy Powers, Laura Allen, Peter Stormare, Christian Distefano
Scénario: Christopher Ford, Jon Watts
Musique: Matt Veligdan
Durée:1h40
SYNOPSIS
La fête d'anniversaire de Jack est sur le point d'être gâchée par l'annulation du clown venu amuser ses convives. Heureusement, son père Kent trouve un costume de clown dans la cave d'une maison qu'il est en train de vendre et décide de le remplacer. Malheureusement pour le gentil papa, le costume trimballe avec lui une monstrueuse malédiction...
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