
LA MAISON DU MAL
Une araignée dans la salle de bain


LA MAISON DU MAL / 2023
Réalisé par Samuel BODIN
Avec: Lizzy Caplan, Antony Starr, Cleopatra Coleman, Woody Norman
Cette critique va m'obliger à faire un truc que je déteste faire... L'équilibriste. Non pas que ce soit le suspens du siècle, mais l'histoire vaut tout de même de ne pas être dévoilée pour que vous puissiez peut-être vous trouver aussi surpris que moi devant ce film dont j'attendais tout autre chose. L'ayant raté à sa sortie ciné, mais ayant vécu hors d'un tunnel pour autant depuis, je m'étais imaginé un énième film de hantise bien classique et huileux comme un beignet au foie gras. Non pas que parfois je ne sois pas client, mais ça sentait quand même l'huile de friture déjà bien utilisée.

Un premier indice aurait dû me mettre la puce (ou l'araignée) à l'oreille: son réalisateur. Samuel Bodin avait déjà oeuvré pour la série "Marianne" sur Netflix et je dois dire que j'avais beaucoup aimé. De vrais moments de peur, comme je n'en avais pas eu depuis longtemps, même si le final vrillait un peu vers le plus convenu. L'indicateur commençait donc à pencher dans le vert car s'il s'agissait effectivement d'une banale histoire de fantômes, au moins le trouillomètre devrait pouvoir être un minimum titillé si le bonhomme oeuvre de la même manière.


Un premier indice aurait dû me mettre la puce (ou l'araignée) à l'oreille: son réalisateur. Samuel Bodin avait déjà oeuvré pour la série "Marianne" sur Netflix et je dois dire que j'avais beaucoup aimé. De vrais moments de peur, comme je n'en avais pas eu depuis longtemps, même si le final vrillait un peu vers le plus convenu. L'indicateur commençait donc à pencher dans le vert car s'il s'agissait effectivement d'une banale histoire de fantômes, au moins le trouillomètre devrait pouvoir être un minimum titillé si le bonhomme oeuvre de la même manière.

Alors? Banal film de commande ou fulgurance horrifique? Et bien un peu des deux en fait mais la balance penche surtout vers la seconde catégorie, surtout que le chemin emprunté dévie finalement totalement de ce qu'on aurait pu prédire. Et c'est là que l'exercice va être difficile pour moi. Ne surtout pas éventer le twist du dernier tiers qui fait basculer le tout vers un tout autre style de cauchemar (un cauchemar qui fait bien mal d'ailleurs). Parlons donc de l'enrobage du bonbon, on verra le goût plus tard. La réalisation oscille entre le carré et le carrément ingénieux avec des changements de plans imbriqués les uns dans les autres très malins. Le positionnement de la caméra n'est également pas toujours anodin et on se retrouve souvent la tête à l'envers, accrochés au plafond comme si une araignée filmait l'action en se déplaçant sur les murs. C'est beau, point à la ligne (le générique est à ce titre un monument de classe). Mention spéciale également aux acteurs, Lizzy Caplan et Antony Starr en tête, qui campent une bien étrange famille, inquiétante à souhait (pour ne pas dire carrément flippante). On ne saura donc jamais trop ou tout ça va nous mener, jusqu'à un final apocalyptique et ultra violent (également dans son twist, qui même s'il peut paraitre abrupte, est totalement glaçant dans l'approche qu'il adopte, surtout pour un enfant). Certes on pourra reprocher au film sa trop grande ressemblance avec "Le sous-sol de la peur" du regretté Wes Craven (ainsi qu'avec le récent "Barbare" dans une moindre mesure), ou quelques facilités scénaristiques mais c'est tellement bien foutu et tellement dynamique qu'on aurait vraiment tort de s'en priver. Surtout que Samuel Bodin utilise régulièrement son savoir faire pour nous coller les poils (la scène du cauchemar avec la mère est tétanisante) et rien que pour ça, merci pour ce moment.


UN CAFE ET L'ADDITION
On en pense quoi?

Note finale: 4/5















Le final envoie quelques gerbes de sang et ne fait pas dans la dentelle.










Des fulgurances ultra flippantes et une tension qui vous tient en haleine jusqu'à la fin.










Le film déroule, pas le temps de s'ennuyer.










Le point faible, même si pas mauvais du tout (je me suis fait avoir par le twist).










Très jolis morceaux au piano qui donne un côté mélancolique à l'horreur.










Bien réalisés et même les CGI de la créature tiennent la route.


LA CONCLUSION DE LA MAMA
"Cobweb" part donc d'un postulat classique pour nous embarquer dans tout autre chose, une chose bien plus terrifiante qui tisse sa toile pour nous prendre dedans, comme de vulgaires proies. Flippant par endroit, jamais ennuyeux et bien interprété, ce "petit" film d'horreur a tout d'un grand et fait plaisir par où il passe, même si c'est par un trou dans le mur. Un très bon moment plein de frissons et de sensations.
FICHE TECHNIQUE


LA MAISON DU MAL / 2023
Titre original:
COBWEB
Avec: Lizzy Caplan, Antony Starr, Cleopatra Coleman, Woody Norman
Scénario: Chris Thomas Devlin
Musique: Drum & Lace
Durée:1h28
SYNOPSIS
Peter est un petit garçon introverti avec des parents autoritaires qui tentent de garder une totale emprise sur lui. Pour ne rien aider, ses camarades d'école ne lui épargnent rien en font le souffre douleur des récréations. Son quotidien maussade va basculer dans l'horreur quand il va commencer à entendre des bruits dans les murs de sa chambre...

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