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PRICE WE PAY(THE)
Ryûhei KITAMURA (2022)


PRICE WE PAY(THE) / 2022


Réalisé par Ryûhei KITAMURA
Avec: Emile Hirsch, Stephen Dorff, Gigi Zumbado, Vernon Wells
Je ne vais surement pas me faire que des amis mais je dois avouer beaucoup aimer le cinéma habituel de Ryûhei Kitamura. Un poète bourrin, toujours enclin à nous lâcher des grands jarrets de bidoche en pleine tronche, mais avec style. "No one Lives" était con mais succulent, "Downrange" con aussi mais non moins délicieux et "Midnight Meat Train" arrivait à l'heure en nous offrant un voyage tout confort en plein cauchemar "Barkerien". Autant dire qu'il sentait plutôt bon ce nouvel ovni à l'approche de nos salons avides de sensations (télé)visuelles.



C'est donc fébrile que je me résous à vous livrer cet humble avis qui lui aussi ne va pas faire dans la dentelle. Mais qu'a t'il bien pu se passer entre l'annonce de ce nouveau film et son déballage devant nos petit yeux affamés. La chaine du froid a été rompue? Le trajet a été trop long et la date limite de consommation atteinte? Non parce que l'odeur elle a clairement virée à l'aigre et il faut avoir l'estomac bien accroché pour terminer ce truc bricolé aux allures de téléfilm de fin de soirée...


Car oui, tout respire le fauché, ce qui habituellement n'est pas pour me déplaire, sauf que là c'est pas jojo à voir. Le scénario tout d'abord, est un espèce de mashup entre "Massacre à la tronçonneuse" (pour la famille de dégénérés et le Leatherface féminin) et "Une nuit en enfer" (pour le thriller qui vrille totalement à la moitié du métrage). Tout est vu et revu, sans magie, et se paye en plus le luxe de faire des ellipses de la taille de la porte des étoiles (au minimum). Ajoutez à cela des personnages creux, pourtant joués par quelques pointures du genre comme Stephen Dorff ("Leatherface") et Emile Hirsch "Killer Joe" qui font tout ce qu'ils peuvent (surtout qu'ils produisent également) mais n'arrivent à rien; la faute encore une fois à une écriture trop légère qui ne va jamais au fond des choses. On ne saura jamais les réelles motivations de ces deux gus (même s'ils doivent appeler leur patron, ça on a compris), pas plus que celles des Rednecks meurtriers de la ferme mis à part qu'ils s'échangent quelques organes sous le manteau. Ferme qui ne doit pas se trouver très loin d'Angers. Ben oui, c'est connu, les gens dangereux sont presque toujours d'Angers... (je me mets au niveau alors on ne se moque pas; j'aurais pu vous faire la blague des fesses de Schtroumpfs alors estimez vous heureux...). Parlons en de ces zozos là. Pâle copie de la famille tronçonneuse, avec comme petite originalité UNE Leatherface (on remplace la tronçonneuse par une immense faux au passage) et un paternel incarné quand même par Vernon Wells ("Commando","Mad Max 2") qui a surement dû se perdre sans se rendre compte dans quoi il embarquait. On peut d'ailleurs souligner la scène finale, pâle copie de celle du film de Tobe Hooper mais en moche, avec même un essai de coller aux teintes ocres du Texas et un meurtre gore très graphique qui servira de Climax à tout ce bordel. Puisqu'on en parle, le gore est a peu près tout ce qu'il reste à se mettre sous la dent même si finalement je n'ai pas trouvé ça si gratiné (mais les effets sont classe). Une opération a coeur ouvert, une autre de la myopie, quelques coups de lames et surtout un pressage avec barbelés constitueront le menu des rejouissances. Sinon vous savez comment on surnomme les fesses des Schtroumpfs? Des Blu-raies.


UN CAFE ET L'ADDITION
On en pense quoi?



Note finale: 2/5


GORE

Quelques scènes trashs, signature de l'auteur, aux effets à l'ancienne toujours réussis.
PEUR/AMBIANCE

On a surtout peur que le prochain soit encore plus mauvais.
ACTION

Mouais, pas ennuyeux mais pas fou non plus.
SCENARIO

Une tambouille indigeste et sans saveur.
MUSIQUE

Pour être honnête, aucun souvenir...
EFFETS SPECIAUX
Le latex prend bien la lumière; ça saigne et c'est bien fait pour nous.

LA CONCLUSION DE LA MAMA

Clairement la réalisation la plus faible de Ryûhei Kitamura. Le bougre bouffe à tous les râteliers et se rend malade avec à peu près tout ce qu'il assimile. C'est laid, mal écrit, sans génie et presque sans intérêt. Reste une poignée de scènes bien gores (et bien foutues) mais qui ne suffiront pas à nous sauver du naufrage. A voir d'un oeil en attendant son train, sans rien attendre d'autre d'ailleurs, surtout qu'il parait qu'après minuit la fréquentation devient limite.

FICHE TECHNIQUE

PRICE WE PAY(THE) / 2022


Titre original:

PRICE WE PAY(THE)


Réalisé par Ryûhei KITAMURA
Avec: Emile Hirsch, Stephen Dorff, Gigi Zumbado, Vernon Wells
Scénario: Christopher Jolley, Ryûhei Kitamura
Musique: Aldo Shllaku
Durée:1h26
SYNOPSIS
Deux criminels notoires commettent un braquage dans une boutique de prêteur sur gages. Le larcin tourne mal et ils doivent prendre la fuite accompagnés d'une otage qui n'en demandait pas tant. Ils vont se réfugier dans une ferme isolé en espérant se faire oublier et trouver une échappatoire, mais ce qu'ils vont découvrir va s'avérer bien plus dangereux...



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