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LE SAVIEZ VOUS?

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Franck Darabont - 2000
LA LIGNE VERTE

Voilà un film absolument incroyable qui n’a rien perdu de sa force émotionnelle. Tiré d’un roman du King (qu’il qualifie d’adaptation la plus fidèle de son oeuvre), les acteurs portent le récit sur leurs épaules et tout particulièrement celles bien larges du regretté Michael Clarke Duncan. Pour décupler ses émotions, ce dernier pensait régulièrement à son Papa qui l’avait abandonné enfant. D’ailleurs, pour rendre Coffey encore plus gigantesque, la chaise électrique utilisée était plus petite lorsqu’il était à l’écran avec elle. A savoir que ce film fut l’un des plus grands succès adapté de Stephen King puisqu’il est l’un des seuls à avoir dépassé les 100 Millions au Box Office (hormis « Ça »). Le King a d’ailleurs rendu visite aux équipes sur le tournage et leur a demmandé un curieux service. Il souhaitait être attaché sur la chaise électrique pour « voir ce que ça faisait »... Mal à l’aise, il demanda très rapidemment à être détaché. Petit fait plus léger, John Coffey aurait pu être joué par Shaquille O’Neal, pressenti au départ (comme Ving Rhames d’ailleurs).
Damien Leone - 2016
TERRIFIER

Le succès du récent troisième épisode donne forcément envie de revoir le tout premier, plus « bricolé » mais déjà propice à des effusions sanguinolentes démesurées. David Howard Thornton, qui joue le clown maléfique Art, était le sixième figurant préssenti au départ. Son expérience en tant que mime a dû jouer en sa faveur, puisque Damien Leone voulait un clown aux antipodes de Pennywise: muet, sans cheveux et utilisant des armes (beaucoup d’armes)... Thornton a d’ailleurs toujours considéré Art comme le pendant maléfique de Mister Bean. Le réalisateur Damien Leone, spécialiste des effets spéciaux, a lui puisé dans des ouvrages médiévaux pour s’inspirer des tortures les plus terribles de l’époque. Le découpage en deux de la pauvre Dawn en a très largement profité... À noter que la boutique « Craven Halloween Store » porte ce nom en honneur au réalisateur Wes Craven...
Andrew Fleming - 1988
PANICS

Slasher lorgnant fortement vers notre Freddy Krueger préféré, ce "Panics" ("Bad Dreams" outre-atlantique) n'en reste pas moins sympathique. James Cameron serait souvent venu sur le tournage afin de conseiller le réalisateur, Andrew Fleming (qui signera ensuite "Dangereuse Alliance" ainsi que des épisodes de "Emily in Paris"). La comparaison avec le film culte de Wes Craven est d'autant plus drôle que l'actrice principale, Jennifer Rubin, avait déjà joué dans "Freddy 3: Les griffes du cauchemar". Richard Lynch, le méchant du film, fut traumatisé par sa vision couvert de prothèses le faisant ressembler à un grand brûlé (encore Freddy?). Il faut dire que l'acteur avait déjà failli mourir par auto-immolation à une époque ou il était sous l'emprise de stupéfiants. Il n'était pas prêt à se voir ainsi et n'a pas pu travailler pendant plusieurs jours (il restera enfermé dans sa caravane).
J. Lee Thompson - 1981
HAPPY BIRTHDAY TO ME

Encore un slasher devenu culte avec les années. Il subira les affres de la censure pour obtenir un "Rated R" (la MPAA l'ayant classé X lors de son visionnage).Bernadette n'a donc plus de sang qui gicle de sa gorge tranchée, on ne verra plus Etienne en morceau après sa rencontre avec un véhicule et le développé-couché de Greg, craquera un peu moins (certaines copies intégrales semblent toutefois trainer de ci de là). La fameuse séquence finale aurait dû être plus tournée vers le fantastique avec un autre tueur possédé par l'esprit de sa mère. Cette scène fut très éprouvante pour les acteurs, certains devant rester plusieurs heures immobiles avec du maquillage (ouch la brochette).
Joseph Zito - 1981
THE PROWLER

Slasher ayant beaucoup fait parler de lui à l'époque, "Rosemary's Killer" est considéré par Tom Savini comme son meilleur travail en maquillages (mais son pire film aussi). La scène du couteau dans la tête est d'ailleurs citée par Tarantino Himself comme une de ses scènes de films d'horreur préférée. C'est également ce film qui offrit à son réalisateur Joseph Zito le sésame magique pour réaliser "Vendredi 13: Chapitre final" (toujours avec Savini). L'acteur Farley Granger, claustrophobe et devant porter un masque totalement opaque, a donné bien du mal à l'équipe (qui a dû se résigner à utiliser 3 acteurs différents, dont Tom). La scène finale est clairement calquée sur le "Carrie" de De Palma mais fait toujours sont petit effet.
Larry Cohen - 1982
EPOUVANTE SUR NEW-YORK

Film de monstre ré-édité par Rimini éditions chez nous en Blu-ray, "Epouvante sur New-York" offre quelques petites anecdotes savoureuses. La scène d'ouverture par exemple, durant laquelle un laveur de carreaux perd la tête, a été tournée sur le World Trade Center et c'est bien le laveur officiel qui est à son poste (pas un acteur donc). L'affiche Française montre un dinosaure plein d'écailles, de plumes, de pointes et de dents. Elle a été créée alors qu'aucune projection n'avait eu lieu en France, le monstre était donc totalement différent dans le film. A noter que le rôle principal aurait pu être joué par Bruce Willis, jugé trop jeune à l'époque (et pas assez Bankable).
Joe Chappelle - 1995
HALLOWEEN 6

Le mal aimé "Halloween 6 - la malédiction de Michael Myers" a pourtant quelques qualités. Pour commencer il affiche quelques scènes assez gores pour la série et certaines ont dû être écourtées de quelques minutes pour éviter le classement R. Le film devait initialement s'appeler "Halloween 666" et certaines affiches ou trailers circulent toujours... Le regretté Donald Pleasance étant décédé pendant le tournage, il a fallu avoir recours à une doublure pour certaines scènes. Et fait rigolo, Peter Jackson fut approché pour réaliser le film.
Mary Lambert - 1989
PET SEMATARY

Meilleur roman du King à mes yeux, "Simetierre" de Mary Lamber cache deux-trois anecdotes sous sa terre fertile. La première concerne la soeur de Rachel, Zelda (non, Link n'est pas là); terrible ado de 13 ans complètement difforme, elle est en réalité jouée par un homme, Andrew Hubatsek, ce qui rend encore plus malaisante sa découverte à l'écran. Pour les plus observateurs, on peut aussi distinguer l'affiche du film "Cujo" sur les murs de l'hôpital; et que dire de Gage, qui, pour ne pas traumatiser Miko Hugues (son interprète) fut remplacé par une poupée lors des scènes trop sanglantes.
Sam Raimi - 1981
EVIL DEAD

Masterpiece de Sam Raimi, "Evil dead" regorge de petites anecdotes.Comment fut tournée la séquence du démon volant? Et bien contrairement à ce qui était dit à l'époque (une moto?), il s'agissait d'une caméra grand angle fixée sur la tête de Raimi qui courait à travers la forêt... Autre moment "rigolo", la découpe de Linda à la tronçonneuse. Il s'agissait d'une vraie scie et on peut d'ailleurs voir sur un gros plan que le cou de l'actrice marque un pouls accéléré lorsque la lame s'approche.
Umberto Lenzi - 1980
L'AVION DE L'APOCALYPSE

Lenzi est effectivement l’inventeur des premiers zombies (ou infectés) qui courent comme des lapins. Au rayon des anecdotes, la raison de la fin abrupte du film est liée au fait que les scénaristes ne savaient pas comment finir leur histoire sans dépasser leur budget. Les frêres Dell’Acqua (cascadeurs, l’un d’eux joue d’ailleurs le zombie conquistador de « L’enfer des Zombies ») incarnent deux des premiers infectés. A savoir aussi qu’un remake dirigé par Tom Savini serait sur les rails...
Alex Proyas - 1994
THE CROW

Michael Berryman devait jouer le personnage de Skull Cowboy, sorte de guide spirituel pour Eric Draven. Suite à l’accident survenu et coûtant la vie à Lee, Alex Proyas décida de supprimer le personnage jugé non essentiel à l’histoire. Ses scènes n’avaient de toute façon pas été tournées avant la tragédie et auraient constitué un très gros problème pour la production (les interactions avec Brandon Lee devant être très nombreuses).
Joe Damato - 1980
ANTHROPOPHAGOUS

Deux petites anecdotes pour notre Anthropophage sauce boulettes préféré. La première, concerne le trucage utilisé pour la fameuse scène du foetus dans la crypte. Il s’agissait en fait d’un lapin cru (qui l’eût crû) dans lequel George Eastman devait joyeusement planter les dents... Beurk. Pour la seconde, elle est plus furtive. En effet, on peut clairement apercevoir le réalisateur Joe Damato faire une petite apparition dans son film. Il s’agit de la toute dernière personne à descendre du téléphérique dans les 5 premières minutes du film.
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