
ESTHER 2:LES ORIGINES
Les origines du mal


ESTHER 2:LES ORIGINES / 2022
Réalisé par William BRENT BELL
Avec: Isabelle Fuhrman, Julia Stiles, Rossif Sutherland, Hiro Kanagawa
J'étais assez fébrile au moment d'insérer la galette de cette suite/préquel censée se passer des années avant le précédent "Esther". J'avais beaucoup aimé le premier film, surpris comme beaucoup de monde certainement par le retournement de situation final qui m'avait laissé sans voix. Je me suis donc retrouvé tiraillé entre l'excitation de voir une suite intéressante voir même réussie (qui au passage me raconterai la genèse de cette petite psychopathe) et la peur d'assister à un naufrage en bonne et due forme. Soit, j'aurais dû écouter cette petite voix qui me disait de me méfier et ainsi m'éviter la perte d'1h40 de ma vie devant un spectacle ridicule flirtant allègrement avec la parodie...

Parce que moi je n'étais pas venu pour rigoler à la base... Fatalement, la désillusion est totale. Première erreur et elle est de taille (de petite taille), le choix de conserver Isabelle Fuhrman, la "Esther" du premier... Non pas qu'elle soit mauvaise, loin de moi cette idée, mais laissez moi vous expliquer: ce qui fonctionnait quand l'actrice avait 12 ans en 2009 marche forcément beaucoup moins bien quand aujourd'hui elle en a 25.. Même si Esther n'a jamais été factrice, on peut légitimement du coup la qualifier de nain posteur (le dire vite lui donne tout son sens)... Surtout qu'elle est censée être ici plus jeune (situation inverse à 2009 donc, ou le final devait la rendre plus âgée). Fail.


Parce que moi je n'étais pas venu pour rigoler à la base... Fatalement, la désillusion est totale. Première erreur et elle est de taille (de petite taille), le choix de conserver Isabelle Fuhrman, la "Esther" du premier... Non pas qu'elle soit mauvaise, loin de moi cette idée, mais laissez moi vous expliquer: ce qui fonctionnait quand l'actrice avait 12 ans en 2009 marche forcément beaucoup moins bien quand aujourd'hui elle en a 25.. Même si Esther n'a jamais été factrice, on peut légitimement du coup la qualifier de nain posteur (le dire vite lui donne tout son sens)... Surtout qu'elle est censée être ici plus jeune (situation inverse à 2009 donc, ou le final devait la rendre plus âgée). Fail.

Ce n'est pas l'utilisation à outrance de la perspective forcée qui sauvera la situation. On a l'impression en permanence que l'actrice marche sur ses genoux (en plus d'être une jeune femme de 25 ans et pas une petite fille); et même si on fait abstraction de ses deux ménisques qui doivent désormais être énormes à cause du frottement, son visage parait régulièrement disproportionné par rapport avec les autres objets ou personnages dans le même plan. Nain porte quoi! Hormis ce détail (humpf), le reste de la réalisation est plate comme une limande et le directeur photo devait apparemment en tenir une bonne tant il y a constamment un filtre flou qui englobe l'image. L'effet était peut-être voulu pour appuyer le fait que nous sommes dans le passé mais c'est franchement raté et donne l'impression qu'on a lavé le film dans de l'eau de javel; les couleurs sont ternes, délavées, et cerise sur le bateau il y a un dommage collateral: les effets numériques.. Déjà qu'à la base ils ne devaient pas être très élaborés, ils sont carrément handicapés par ce traitement de l'image qui accentue la sensation de "faux" pourtant déjà bien présente. Quand en plus le réalisateur a la bonne idée de réaliser une séquence complète au milieu d'une bâtisse en flammes, je vous laisse imaginer les risques de glaucomes aigus résultant du visionnage de cette scène. Sans compter que les acteurs, en plein milieu de la fournaise, semblent se balader tranquilles, sans brûlures quand la température doit avoisiner les 1000 degrés (j'ai mal pour les genoux d'Isabelle Fuhrman). Surement un nain qui devait tenir la caméra (c'est le petit calciné). Et ce n'est pas la tentative de twist de milieu de film qui sauvera les meubles tant elle est stupide et difficilement encaissable pour quelqu'un disposant d'un minimum de logique. Je me garderai de spoiler pour les quelques courageux qui auraient encore envie de voir le film et qui pourraient "potentiellement" aimer. Après tout, tous les goûts sont dans la nature et c'est tant mieux.


UN CAFE ET L'ADDITION
On en pense quoi?

Note finale: 1/5















Deux gouttes de sang, rien de plus...










Les incohérences sont telles que la peur que le film soit long prend le pas sur le reste...










Et il est déjà bien trop long le bougre...










Un condensé de boulettes et de revirements totalement à la ramasse.










Impossible de m'en souvenir mais mes oreilles ne semblent pas avoir de séquelles, elles.










A base entre autres de CGI totalement foirés (le feu ça brûle).


LA CONCLUSION DE LA MAMA
Voilà un préquel qui aurait mieux fait de rester dans le passé. Plat, pas beau pour un sou et au twist aussi éventé qu'un paquet de chips un soir du 31, rien ne permet de sauver ce bidule qu'on sent avoir été fait pour encaisser un max de billets verts. Dommage pour Isabelle Fuhrman qui porte le rôle avec talent mais qui n'arrivera pas à nous faire avaler la couleuvre. Une mauvaise suite sans intérêt et qui n'apporte rien. Pourvu qu'ils en restent là (moi je vous laisse, j'ai un nain pératif)...
FICHE TECHNIQUE


ESTHER 2:LES ORIGINES / 2022
Titre original:
ORPHAN:FIRST KILL
Avec: Isabelle Fuhrman, Julia Stiles, Rossif Sutherland, Hiro Kanagawa
Scénario: David Coggeshall, David Leslie Johnson-McGoldrick, Alex Mace
Musique: Brett Detar
Durée:1h39
SYNOPSIS
Après s'être ingénieusement échappée d'un asile psychiatrique, Esther reprend ses mauvaises habitudes en se faisant passer pour une petite fille Américaine perdue dont la famille ferait tout pour retrouver la trace. Une fois la supercherie en place, son plan machiavélique va prendre une tournure bien différente de celle attendue... Persuadée d'avoir trouvé une nouvelle famille, elle va devoir faire face aux soupçons d'une mère prête à tout pour protéger sa famille.

DONNEZ VOTRE AVIS SUR LE FILM


Pas encore de votes
VOUS EN REPRENDREZ BIEN UNE AUTRE?

Critique:
MAYDAY
(Jean-François RICHET)
MAYDAY
(Jean-François RICHET)
Un pilote émérite doit traverser une énorme tempête sur ordre de sa compagnie qui préfère les économies à la sécurité de ses passagers. Touché, il est contraint de poser l'avion en catastrophe sur une petite île qui se trouve être une zone de guerre dirigée par un despote ultra violent. Il va devoir faire équipe avec un prisonnier qu'il transportait pour espérer sauver ses passagers.

Critique:
BORDERLANDS
(Eli ROTH)
BORDERLANDS
(Eli ROTH)
Lilith est une hors-la-loi, une chasseuse de primes au passé mystérieux. Sa nouvelle mission est de retourner sur sa dangereuse planète natale, Pandore, afin de retrouver la fille du plus puissant personnage de l'univers. Elle va, au gré des événements, former une alliance avec une drôle d'équipe pour affronter de terribles épreuves. Le destin de l'univers pourrait être entre leurs mains.

Critique:
WINNIE THE POOH : BLOOD AND HONEY
(Rhys FRAKE-WATERFIELD)
WINNIE THE POOH : BLOOD AND HONEY
(Rhys FRAKE-WATERFIELD)
Jean-Christophe passe son enfance avec des créatures étranges rencontrés en secret dans la forêt des rêves bleus. Jeune adulte, il doit partir pour ses études et abandonne la troupe d'amis. Laissés à leur triste sort, ils dévorent un des leurs pour survivre et réveillent leurs plus bas instincts. Désormais, tous les humains passant par cette forêt seront au mieux torturés et au pire servis au dîner...
AVERTISSEMENT DE CONTENU

Attention! De par les sujets dont il traite, ce site n'est pas à mettre devant tous les yeux.
Certaines images issues de films violents pourraient choquer les plus sensibles.
© 2025 Toutes les images de ce site
sont la propriété de leurs auteurs
Mentions légales

