De mémoire de poisson rouge il me semble que la dernière fois ou j'ai pu admirer un étron de ce calibre remonte à bien bien longtemps. Dès le départ on est mis dans l'ambiance : les acteurs vont être nuls, les décors vont être nuls, la réalisation va être nulle, le tueur est nul et l'histoire...est nulle oui c'est ça merci Jean-Michel. C'est comme quand tu as deux poussins et que tu en veux qu'un.. Ben t'en pousse un... Un gros tueur balourd avec des notions de téléportation évidentes s'échappe d'une ambulance pour aller à l’hôpital du coin (le c*n) et tenter de finir le job démarré dans le film précédent. C'est louable, l'intention y est.. Comme quand un footballeur demande une coupe chez le coiffeur.. C'est forcément la coupe du monde ! On sent bien l'influence du "Halloween 2" de Rosenthal, mais l'odeur est couverte par la matière première ayant servi à concevoir ce foutu bidule qui peine à imprimer ne serait-ce qu'une séquence correcte sur sa pellicule. Filmé au caméscope et monté avec le PC de l'oncle Jim, on suit notre vilain dans ses tentatives de buter tout le monde, sac à patates sur la tête et cohérence par dessus la casquette.. Parce que oui, vous allez pouvoir vous amuser à les compter. Un petit exemple: la voiture de police du début qui finit en flammes et dont le flic sort en habits blancs sans aucune tâche visible.. Ajoutez à cela les flammes rajoutées sous Photoshop (un GIF?) et on se dit que ça y est, on touche le fond... On récapitule: un tueur nul qui veut tout buter, des zéros nuls qui veulent pas se faire buter, des trucages nuls qui donnent envie de se buter... En un mot comme en cent, y a pas que la fourche de l'affiche qui pique l’œil...