Tiens, encore une sombre histoire de bébé enfanté par une nonne qui n'en demandait pas tant. Damien, c'est toi? Pas de réponse de l'interessé qui doit être en train de se faire adopter par une gentille famille d'industriels Américain mais les similitudes sont frappantes. Un couvent, des nonnes, des vilains prêtres pas gentils, le tout emballé plutôt correctement même si cette fois, c'est beaucoup mois réussi. Comme on dit, dans chaque église il y a toujours quelque chose qui cloche... On suit donc Cecilia, jeune nonne Américaine qui s'installe dans un couvent et se rend vite compte qu'il s'y passe plein de choses pas catholiques. Original. Manquerait plus qu'elle ai une marque et on aurait décroché le ponpon. Souci majeur: même si la réalisation tient la route, c'est d'une lenteur sans nom et on passe un bon tiers du film à regarder sa montre histoire d'être sûr de ne pas avoir basculé dans la dimension du sommeil. Bon, moi je me confesse, j'ai basculé. Et plusieurs fois. Reste un final un poil plus énervé avec quelques excès gores bienvenus (il fallait au moins ça) et un semblant d'explication vaseux. Cette fois c'est sûr, non seulement le souvenir ne sera pas impérissable, mais en plus la tambouille est meilleure chez le conccurent. Je ne sais plus quel vilain m'avait dit qu'il suffisait de traverser la rue pour que tout aille bien, mais si je le tenais je le clouerai au mur... Ça lui fera les pieds.