Pour être tout à fait honnète, je ne suis pas un immense fan du cinéma de Guy Ritchie. Question de ressenti; même si je dois lui reconnaitre une certaine "originalité", son style particulier n'a jamais eu de prise sur moi. C'est donc fébrile que je me suis lancé dans le visionnage de ce "ministère de la sale guerre", un soir d'errance sur le service de streaming du géant aux cartons qui se marrent. Alors, il est vraiment si sale que ça ce nouveau film du réalisateur de "Snatch" ou "Arnaques, crimes et Botanique" ? Excellente surprise du côté du casting qui aligne des trognes allant de Alan "Reacher" Ritchson à Henry Cavill que nous prenons plaisir à retrouver ici. Eiza Gonzàlez apportera une petite touche féminine à cette équipe de brute, non sans demeurer une redoutable tueuse (faut pas déconner non plus, on est sale ou on l'est pas). On retrouve la réalisation "fouillie" (classe diront certains) et les plans interminables remplis de dialogues de Ritchie (il doit rêver secrètement d'être Tarantino), mais pas que... On retrouve aussi de l'action débridée, des fusillades, des bastons très sympas (et violentes), des explosions et même un peu d'humour par ci par là. Le tout finit par être attachant et on se surprend (enfin moi surtout) à apprécier le ride avec un sourire en coin. J'ai même crû reconnaitre un des riffs de basses présent dans "Dirty Harry", c'est dire comme c'est de bon goût (la scène ou Ritchson prend d'assaut un batiment). Mince alors, j'ai bien aimé...