Please wait...

LEATHERFACE
Alexandre BUSTILLO, Julien MAURY (2017)


LEATHERFACE / 2017


Réalisé par Alexandre BUSTILLO, Julien MAURY
Avec: Stephen Dorff, Lili Taylor, Sam Strike, Vanessa Grasse
Maudit je suis. Maudit car je suis encore bien parti pour dire du bien d'un film dont beaucoup ont dit du mal.. C'est pas ma faute en même temps, j'ai aimé. Pardon. Alors oui on va se le dire tout de suite comme ça se sera fait: cet opus sort complètement du carcan des "Massacre à la tronçonneuse" habituels (8ème opus quand même); il en sort tellement qu'on a parfois du mal à reconnaître les codes qu'on nous a appris à attendre inlassablement (on pourrait quasiment dire que ce n'est pas un "Massacre à la tronçonneuse"). Voilà, j'entends des cris au fond et c'est bien normal.



Et bien c'est tant mieux, na! Je vais volontairement mettre le premier de côté tellement il est culte (à jamais dans mon cœur et dans mes yeux de cinéphile) et sa suite tellement elle est kiffante (Le "Breakfast Club" de l'horreur); pour le reste, on embarque à bord de ce road-movie prenant, jamais chiant, plutôt malin et en tout cas sacrément rentre dedans! Premier constat, la photo est superbe. Ses tons ocres et sa colorimétrie brûlée reflètent bien un Texas suintant et pourtant d'une froideur implacable (d'autant plus fort que le tournage a eu lieu en Bulgarie).


Le Mad-duo sait toujours tenir une caméra, ça aussi on en est sûr. Le film alterne les plans "posés" avec ceux plus "agités" (mention spéciale au mini zoom focale sur le Shérif qui abat une proie lors d'une poursuite dans une clairière -sublime-) tout en restant toujours lisible ce qui ne nuit jamais à la compréhension de l'action. Et de l'action il va y en avoir car même si c'est court (1h30), le tout va à cent à l'heure et ne nous laisse pas le temps de nous ennuyer. Le film tire sa force de sa construction, les événements allant crescendo, partant d'une cavale sanglante jusqu'à une mise en abîme cauchemardesque clôturée par un véritable bain de sang. Les acteurs sont eux aussi impeccables avec une mention toute particulière pour Sam Strike qui réussit le tour de force de passer du garçon gentil et charismatique au pire des monstres rempli d'une violence presque incontrôlable (son regard est vraiment flippant dans le dernier quart d'heure et sa transformation prodigieuse). Les amateurs de gore seront également copieusement servis avec quelques belles giclées bien rouges (décapitation à la tronçonneuse, corps percé de part en part avec le même ustensile, crâne fracassé...) ainsi que deux trois clins-d’œil bien sentis (Grand-père possédait déjà un sacré skill au marteau!); soyons honnêtes, le film est trash, très trash même et ajoute à une violence déjà bien présente (voir même omniprésente au cœur de l'intrigue) quelques scènes qui vont vous mettre sacrément mal à l'aise (la coucherie nécrophile ira jusqu'aux haut-le-cœur et devrait rester dans les annales.. sans jeu de mots). Une violence graphique sûrement voulue pour coller à l'ambiance de la saga mais pas que selon moi. Quoi de plus violent que le passage d'un adolescent à l'âge adulte, à la maturité, encore plus quand il s'agit d'un gaillard défiguré (joli coup de poker d'ailleurs, je vous mets au défi de ne pas vous faire avoir concernant l'identité de notre tronçonneur préféré) adepte du transformisme extrême. Joli métaphore donc, beaucoup plus prononcée lorsque l'on voit la fin alternative qui n'a malheureusement pas été gardée par les producteurs (mais présente sur les bonus du Blu-ray) qui nous montre un Leatherface prenant connaissance de son corps, de ses attributs, et faisant de son engin coupant une extension de sa virilité. On pourrait tout juste déplorer une durée trop courte avec une dernière partie chez les Sawyer (là on retrouve nos marques et toute la démesure qui caractérise cette gentille petite famille bien propre sur elle) qui aurait mérité une bonne vingtaine de minutes supplémentaires.. Mais bon, je ne ferais pas la fine bouche, le pâté est bon, goûtu, et tant pis si je suis le seul à avoir pris un pied d'enfer devant cette péloche dont je n'attendais pas tant..


UN CAFE ET L'ADDITION
On en pense quoi?



Note finale: 4/5


GORE

Violent et gore à souhait; un cocktail réussi.
PEUR/AMBIANCE

La folie fait toujours peur quand elle est poussée à son paroxysme.
ACTION

Le film est court et fonce à l'essentiel.
SCENARIO

Surprenant mais certains fans de la première heure seront déçus.
MUSIQUE

J'avoue qu'elle ne m'a pas marqué les oreilles.
EFFETS SPECIAUX
Propre, c'est un comble. Pas de CGI mais du faux sang qui tâche.

LA CONCLUSION DE LA MAMA

Violent (très), trash (très très) mais aussi diablement intelligent dans sa mise en place, cette pré-quelle censée raconter la jeunesse de notre boucher préféré nous sort de notre zone de confort et parvient à surprendre aussi bien les fans les plus aguerris que les petits nouveaux vierges de toute référence. Revers de la médaille, certains auront l'impression d'avoir été bernés, dépossédés de leur franchise tant adorée (mais devenue tellement prévisible).. Tant pis, c'est tellement bon et ça fait tellement de bien que pour moi la sauce a pris et j'en prendrai d'ailleurs volontiers une autre assiette. Miam!

FICHE TECHNIQUE

LEATHERFACE / 2017


Titre original:

LEATHERFACE


Réalisé par Alexandre BUSTILLO, Julien MAURY
Avec: Stephen Dorff, Lili Taylor, Sam Strike, Vanessa Grasse
Scénario: Kim Henkel, Tobe Hooper, Seth M.Sherwood
Musique: John Frizzell
Durée:1h30
SYNOPSIS
Lizzy est une jeune infirmière qui débute dans un hôpital psychiatrique pour adolescents ultra-violents. Lors d'une évasion, elle se fait kidnapper par 4 d'entre eux et va vivre une véritable descente aux enfers. Recherchés par un policier avide de vengeance, l'un des ados va peu à peu glisser vers la folie, frappé de plein fouet par des événements atroces qui feront de lui celui que l'on surnommera "Leatherface".



DONNEZ VOTRE AVIS SUR LE FILM

 1   1

50% d'avis positifs

VOUS EN REPRENDREZ BIEN UNE AUTRE?

Critique:
GRADUATION DAY
(Herb FREED)

Un mystérieux tueur semble prendre pour cible les étudiants d'une université lors d'une compétition de course sur 200m (promis je n'invente rien); université qui fut par le passé le théâtre de la mort d'une étudiante précisément lors de cette course. Le tueur connaissait-il la victime; cherche-t'il à la venger (même si c'était un accident) ?..

Critique:
MUFASA : LE ROI LION
(Barry JENKINS)

Simba et Nala ont eu une fille prénommée Kiara. Nala, de nouveau enceinte, demande à Simba de la rejoindre dans une Oasis avant que l'enfant ne naisse. Celui-ci demande alors à Timon et Pumbaa de veiller sur la petite en attendant son retour. Ceux-ci sont rejoins par Rafiki qui décide de raconter une histoire à Nala: l'histoire de son grand-père, Mufasa.

Critique:
BULLET TRAIN
(David LEITCH)

Coccinelle est un assassin redoutable mais particulièrement malchanceux. Son retour aux affaires le voit remplacer un autre tueur souffrant pour une mission censée être rapide et sans histoires. Mais le destin va le propulser dans le train le plus rapide du monde avec un groupe d'autres tueurs dont les intérêts convergent mystérieusement. Il va devoir descendre rapidement du train par tous les moyens...

AVERTISSEMENT DE CONTENU



Attention! De par les sujets dont il traite, ce site n'est pas à mettre devant tous les yeux.
Certaines images issues de films violents pourraient choquer les plus sensibles.
© 2025 Toutes les images de ce site
sont la propriété de leurs auteurs
Mentions légales
47790 affamé(s) à table