Dire que la déception est grande est un euphémisme... J'ai adoré la proposition de Krasinski pour le premier volet de cette trilogie silencieuse, et le deuxième était venu conforter mon ressenti. J'attendais donc avec une impatience crasse la sortie de ce troisième opus, semblant apporter une dimension plus intimiste et un point de départ à tout ce joyeux foutoir rempli de bêbêtes sensibles aux acouphènes... Et là, patatras... Je me retrouve face à un bidule qui n'a pas les moyens de ses ambitions, aux relents de téléfilm, le tout saupoudré d'un mélo mièvre digne d'un épisode d'une série de Noël... Même les chats ne se font pas boulloter, un comble. Les acteurs, hormis Djimon Hounsou comme toujours impeccable, sont au mieux nunuches, au pire antipathiques (Lupita Nyong'o m'a laissé sur le bord de la route dès le départ) et tergiversent en imaginant le pire... Pourtant le pire est bien là... Les créatures n'ont plus rien d'effrayant et sont servies par des effets spéciaux en CGI absolument immondes. Les scènes de chaos sont ratées, sans intérêt, et on ne tremble pas une minute pour ces personnages gestibulant face à des fonds verts à peine voilés. Et encore, on a évité de peu la scène du chien dans "Independance Day" (mais avec un chat).