
SHARK BAY
James NUNN (2022)


SHARK BAY / 2022
Réalisé par James NUNN
Avec: Holly Earl, Jack Trueman, Catherine Hannay, Thomas Flynn
On ne peut pas dire que les films de requins soient particulièrement bien représentés dans le paysage cinématographique. Hormis le cultissime "Dents de la mer" de l'ami Spielberg et quelques petits plaisirs coupables comme "Peur bleue" (très con mais très bon) ou "Meg" de John Turteltaub (bof mais rigolo et spectaculaire), il ne nous reste guère que la série des Sharknados ou le très mauvais (ce n'est que mon avis) "Instinct de Survie"... C'est maigre. A croire qu'ils sont tous marteaux ces producteurs. Et puis c'est quoi cette habitude de faire passer nos amis les squales pour des gros vicieux avides de viande humide; parce que là on va avoir à faire à un sacré numéro, une nouvelle race venue des profondeurs, le requin machiavélique mais un peu con quand même. Oui je sais, ça fait beaucoup...

Tout d'abord, bravo au scénariste de n'avoir rien inventé; non vraiment. Il vaut mieux céder aux sirènes du déjà vu avec une bande de jeunes décérébrés jetés en pâture au prédateur plutôt que d'envoyer des poissons dans l'espace ou de les faire tourbillonner dans des tornades (quoique). Parce que là on est dans un classicisme absolu, une histoire et des personnages vus et revus mille fois, tellement vus que même le requin aurait pu passer son chemin par ennui, quitte à prolonger sa diète. Les deux copines dont l'une trompe l'autre, le beau gosse un peu con, le fêtard invétéré totalement abruti (d'ailleurs merci à lui sinon il n'y aurait pas eu de film) et le bon copain toujours prêt à se sacrifier, voilà, c'est posé, on est bien.


Tout d'abord, bravo au scénariste de n'avoir rien inventé; non vraiment. Il vaut mieux céder aux sirènes du déjà vu avec une bande de jeunes décérébrés jetés en pâture au prédateur plutôt que d'envoyer des poissons dans l'espace ou de les faire tourbillonner dans des tornades (quoique). Parce que là on est dans un classicisme absolu, une histoire et des personnages vus et revus mille fois, tellement vus que même le requin aurait pu passer son chemin par ennui, quitte à prolonger sa diète. Les deux copines dont l'une trompe l'autre, le beau gosse un peu con, le fêtard invétéré totalement abruti (d'ailleurs merci à lui sinon il n'y aurait pas eu de film) et le bon copain toujours prêt à se sacrifier, voilà, c'est posé, on est bien.

Il faut quand même situer la chose; notre sympathique groupe ira jusqu'à "provoquer" une collision (oui à ce niveau de connerie, on appellera ça provoquer) qui les mènera tout droit à la rencontre de Sharky (on l'appelera Sharky, c'est plus sympa que grand requin blanc); et Sharky il a faim, c'est évident. Avec la crise, tous les fast foods sous-marins ont fermés (sauf à Bikini Bottom, mais c'est loin et il faut aimer le crabe), donc un morceau de viande est un morceau de viande, même con. Alors soyons clairs tout de suite, c'est plutôt pas trop mal emballé, James Nunn (pas Gunn, Nunn) filme la chose proprement, sans éclats mais sans provoquer des saignements oculaires non plus. Pour autant on a vraiment beaucoup de mal à croire à toutes ces péripéties réchauffées qui tentent tant bien que mal de justifier les attaques d'un requin ultra rancunier. Sans déconner, ouvrir le capot d'un Jet-Ski semble nécessiter des connaissances accrues en aéro-nautique, les gars sont capables de nager plusieurs kilomètres au calme, tout ça pour se faire becter à un mètre de la destination, et même les bonnes copines se filment en train de se taper le mec de l'autre, histoire de mettre un peu d'ambiance. Un scénario totalement insipide donc, qui pourrait n'être que le prétexte à des attaques de Sharky toujours plus spectaculaires. Et bien que nenni. Alors oui, pour une fois le requin est présentable (ou plutôt le réalisateur a finalement l'intelligence de très peu le montrer) et il y a même quelques effets gores mignonnets (pas plus, ne cherchez pas de tripes qui flottent); mais pourtant, ça tombe à plat; et le plat ça fait mal dans la mer. On aura tout de même droit à quelques effets numériques un peu trop voyants, heureusement bien loin des requins d'Asylum combattus par un Ian Ziering en mode bucheron finlandais, mais on y était presque, l'héroïne finissant par attaquer frontalement Sharky avec un petit couteau. Imaginez si elle avait trouvé une tronçonneuse dans le coffre du Jet-Ski... De toute façon, Sharky finira (désolé du spoil) par s'éclater tout seul la gueule dans un rocher; à vous de voir si vous voulez rire ou pleurer (comme avec cette critique d'ailleurs).


UN CAFE ET L'ADDITION
On en pense quoi?

Note finale: 2/5















Quelques coups de dents bien placés mais pas la panacée non plus.










Tension dans la moyenne, mais basse.










Ça bouge suffisamment pour ne pas trop s'ennuyer.










Vu et revu et re-revu...










Pas trop de souvenirs mais mes oreilles ne saignent pas.










Le requin est pas trop mal foutu (pas trop mal j'ai dit)


LA CONCLUSION DE LA MAMA
Encore un mauvais film de requin. Pas nul, certes, mais pas très bon non plus. On pourra citer pour sa défense quelques effets gores sympas (une jambe petée et quelques morsures un peu sales) et un requin qui ne dénote pas trop dans le décor; c'est déjà ça. Pour le reste, c'est vu et revu, sans imagination et surtout sans éclat, ni au niveau réalisation ni au niveau de l'interprétation. A voir d'un oeil, pendant un bain de pieds.
FICHE TECHNIQUE


SHARK BAY / 2022
Titre original:
SHARK BAIT
Avec: Holly Earl, Jack Trueman, Catherine Hannay, Thomas Flynn
Scénario: Nick Saltrese
Musique: Walter Mair
Durée:1h27
SYNOPSIS
Cinq étudiants font la fête au Mexique durant le Spring Break. Passablement éméchés, ils décident de prolonger la soirée en "empruntant" des Jet-Skis pour s'amuser en mer. Une violente collision va les immobiliser et blesser gravement l'un d'entre eux. En tentant de rejoindre la côte, ils vont faire une bien mauvaise rencontre. Un requin affamés va faire d'eux ses proies.

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