"Vous désirez Monsieur?"... "Je vais prendre un Zombie Holocaust"..."Un quoi?"..."un Zombi Holocaust, 1/3 de nanar, 1/3 de film de zombis, 1/3 de films de cannibales". Oui parceque Zombie Holocaust c'est tout ça en même temps... et même plus encore. Sa technique, c'est... pas de technique. Idem pour le scénario, un gros mix de tout ce qui marchait à l'époque. Notre équipe d'enquêteurs va donc d'abord affronter une horde de cannibales affamés (Cannibal Holocaust inside..), puis un vilain savan fou (L'île du docteur Moreau) et enfin une team de Zombis putréfiés prêts à tout et surtout à rien (L'enfer des Zombies). Un festival! Amateurs de gros Z qui tache, de bis qui fait marrer, de morts-vivants maquillés à la bouse de vache, vous allez en prendre plein les mirettes. Du gore en veux-tu en voilà, avec des arrachages d'yeux, des éventrations, des empalements, des cannibales qui claquent des dents... et tout ça dans la joie et la bonne humeur, voir même sous acides. Ouep, parceque il ne fallait vraiment pas avoir les yeux en face des trous pour laisser passer les innombrables bourdes que le film enquille à toute berzingue. Mention spéciale au cannibale déguisé dans la morgue (déjà là, vous pouvez vous marrer...) qui se jette d'une fenêtre et dont on voit le bras se détacher du mannequin en tombant. Mythique. A côté de ça le film est hyper généreux et le temps passe vitesse grand V. On n'arrive même pas à lui en vouloir en fait. Surtout que certains maquillages arrivent même à surprendre dans ce bloubiboulga nawak.