LE SANATORIUM HANTE DE WAVERLY HILLS
DOSSIER: LE SANATORIUM HANTE DE WAVERLY HILLS / 2005
Film inspiré réalisé par Adrian BOOTH
Même si il est plutôt raté, le film d'Adrian Booth (Shadow Box) s'inspire du mythique sanatorium. Son tournage a semble-t'il été plutôt mouvementé puisque des phénomènes étranges se sont produits; suffisamment forts pour traumatiser une partie de l'équipe... Bruits,râles, rien ne leur a été épargné, tout spécialement dans le couloir de la mort...
L'HISTOIRE
Cette bâtisse à la renommée internationale a été construite en 1910 dans le Kentucky (Louiseville). A la base, il s'agissait d'un hôpital gigantesque destiné à soigner les malades de la tuberculose ("La peste blanche" à l'époque) qui décimait peu à peu l'Europe et l'Amérique du Nord. Mais tout ne s'est pas fait en un jour. La première année, un seul bâtiment était fonctionnel, capable d'accueillir une cinquantaine de patients au stade initial de la maladie. La position isolée de celui-ci, en haut d'une colline et loin des habitations, était idéale pour préserver la population de la contagion. Le nombre croissant de malades force l'agrandissement progressif de la structure, pouvant accueillir ensuite 130 d'entre eux, dont 40 enfants.
Dans sa forme finale, le sanatorium abritera plus de 400 infectés. A cette époque, il jouira d'une solide réputation, basée uniquement sur sa capacité à améliorer la qualité de vie des patients (la tuberculose se soignerait par du bon air frais, une nourriture saine et du repos..). On trouvera pèle-mêle en son sein: une boulangerie, des magasins, un dentiste.. Tout était prévu pour le bien-être des pensionnaires. Mais les décès se multipliant, d'autres traitements furent envisagés, tous plus barbares les uns que les autres tels que la "thoracoplastie" qui consistait à enlever des côtes afin que les poumons se dilatent.. Seuls 5% des malades survivaient à cette intervention plutôt invasive.
Parfois un ballon était également disposé dans les poumons.. Un grand nombre d'expériences terrifiantes furent tentées sur des malades de plus en plus nombreux. Concernant la "thoracoplastie", il est bon de préciser qu'elle était tout à fait légale à l'époque et qu'à défaut d'être très vendeuse de rêve, pouvait parfois sauver des vies. Les morts étant de plus en plus fréquents (plus de 63000 personnes y seraient décédées), un tunnel fut construit, traversant l'hôpital dans son sous-sol afin de pouvoir évacuer les corps sans que les autres malades n'en soient témoins. C'est le fameux "Death Tunnel" (tunnel de la mort) ou "Body Chute". Les cadavres étaient emmenés de nuit jusqu'à la voie ferrée puis emportés. Quantité d'histoires ont circulé sur ce tunnel chargé de désespoir, mais l'hôpital lui même connu aussi son lot de tragédies. L'une d'elle, prend place dans la chambre 502 (située au cinquième étage ou l'on enfermait les malades aliénés..) où une infirmière enceinte (mais pas mariée) a été retrouvée pendue..L'enquête conclue à un suicide mais il fut également dit qu'une de ses collègues aurait pu commettre l'irréparable. Plus tard, en 1932, une seconde infirmière se tua dans cette chambre en sautant par la fenêtre.La mort était tellement omniprésente (les comptes du sanatorium l'ont révélé à sa fermeture en montrant que les patients se voyaient facturer à leur arrivée le cercueil et l'évacuation de leur corps...) que le personnel semblait ne plus avoir de limites (l'isolement n'a pas du arranger les choses non plus) et aurait commis les pires exactions comme cette malade pendue dans un couloir qu'on aurait "oublié" de décrocher toute une journée (donc à la vue des autres) ou des interventions sans aucune raison médicale (cadavre placé au dessus d'une grille, ventre ouvert afin de le vider de tous ses liquides)..
En 1962, après la fermeture de l'hôpital (le médicament "Streptomycine" ayant pris le relais et vaincu en grande partie le bacille de Koch), il fut transformé en centre gériatrique, le "Woodhaven Geriatrics hospital". Mais en raison de très nombreuses plaintes concernant les mauvais traitements infligés aux patients, le centre dû fermer en 1981, faisant place à quantité de légendes urbaines laissant à croire que le lieu était devenu un asile de fous. De nos jours, le bâtiment impressionne toujours. Il semble comme chargé de désespoir, de peur et de souffrance.
Dans sa forme finale, le sanatorium abritera plus de 400 infectés. A cette époque, il jouira d'une solide réputation, basée uniquement sur sa capacité à améliorer la qualité de vie des patients (la tuberculose se soignerait par du bon air frais, une nourriture saine et du repos..). On trouvera pèle-mêle en son sein: une boulangerie, des magasins, un dentiste.. Tout était prévu pour le bien-être des pensionnaires. Mais les décès se multipliant, d'autres traitements furent envisagés, tous plus barbares les uns que les autres tels que la "thoracoplastie" qui consistait à enlever des côtes afin que les poumons se dilatent.. Seuls 5% des malades survivaient à cette intervention plutôt invasive.
Parfois un ballon était également disposé dans les poumons.. Un grand nombre d'expériences terrifiantes furent tentées sur des malades de plus en plus nombreux. Concernant la "thoracoplastie", il est bon de préciser qu'elle était tout à fait légale à l'époque et qu'à défaut d'être très vendeuse de rêve, pouvait parfois sauver des vies. Les morts étant de plus en plus fréquents (plus de 63000 personnes y seraient décédées), un tunnel fut construit, traversant l'hôpital dans son sous-sol afin de pouvoir évacuer les corps sans que les autres malades n'en soient témoins. C'est le fameux "Death Tunnel" (tunnel de la mort) ou "Body Chute". Les cadavres étaient emmenés de nuit jusqu'à la voie ferrée puis emportés. Quantité d'histoires ont circulé sur ce tunnel chargé de désespoir, mais l'hôpital lui même connu aussi son lot de tragédies. L'une d'elle, prend place dans la chambre 502 (située au cinquième étage ou l'on enfermait les malades aliénés..) où une infirmière enceinte (mais pas mariée) a été retrouvée pendue..L'enquête conclue à un suicide mais il fut également dit qu'une de ses collègues aurait pu commettre l'irréparable. Plus tard, en 1932, une seconde infirmière se tua dans cette chambre en sautant par la fenêtre.La mort était tellement omniprésente (les comptes du sanatorium l'ont révélé à sa fermeture en montrant que les patients se voyaient facturer à leur arrivée le cercueil et l'évacuation de leur corps...) que le personnel semblait ne plus avoir de limites (l'isolement n'a pas du arranger les choses non plus) et aurait commis les pires exactions comme cette malade pendue dans un couloir qu'on aurait "oublié" de décrocher toute une journée (donc à la vue des autres) ou des interventions sans aucune raison médicale (cadavre placé au dessus d'une grille, ventre ouvert afin de le vider de tous ses liquides)..
En 1962, après la fermeture de l'hôpital (le médicament "Streptomycine" ayant pris le relais et vaincu en grande partie le bacille de Koch), il fut transformé en centre gériatrique, le "Woodhaven Geriatrics hospital". Mais en raison de très nombreuses plaintes concernant les mauvais traitements infligés aux patients, le centre dû fermer en 1981, faisant place à quantité de légendes urbaines laissant à croire que le lieu était devenu un asile de fous. De nos jours, le bâtiment impressionne toujours. Il semble comme chargé de désespoir, de peur et de souffrance.
LES PIECES DU DOSSIER
LA CONCLUSION DE LA MAMA
Ce qui est sur, c'est que ce lieu alimentera encore longtemps les peurs de ceux qui y sont entrés et qu'il semble tellement chargé d'horreur et de mort que la simple vision de photos parvient à mettre mal à l'aise. Réalité ou légendes urbaines, force est de constater que le mystère est entier, que les perceptions paranormales ne sont pas isolées et touchent un large panel de personnes. La tristesse et le désespoir semblent incrustés dans les murs. En tout cas, la distinction "Lieu le plus hanté de la planète" ne semble pas usurpée..
LES ANECDOTES
Adrian Booth, le réalisateur de "Death Tunnel" a souhaité tourner directement sur les lieux. Bien mal lui en a pris tant il semble avoir parfois frisé la crise cardiaque (notamment dans le fameux tunnel). Il réalisa ensuite un documentaire appelé "Spooked" qui racontait l'histoire du sanatorium et délivrait des anecdotes de tournage plutôt croustillantes...
Des gardes chargés de surveiller le bâtiment et éviter les squats ont été terrifiés par des phénomènes paranormaux et n'ont jamais voulu revenir sur le site.
Bon nombre d'équipes de chasseurs de paranormal ont défilé sur les lieux et toutes en sont arrivées à la même conclusion: Waverly Hills est définitivement le lieu le plus terrifiant des Etats-Unis.Parmi les faits rapportés on notera des apparitions, des odeurs de cuisine, des ombres..Beaucoup de phénomènes sonores ont été perçus aussi, principalement dans le tunnel de la mort (des râles, mais aussi parfois "Sortez..") ou venant du toit d'ou on pouvait entendre des enfants chanter "Ring around the rosy" (les enfants étaient placés là pour l’héliothérapie et profiter des rayons du soleil..).
LE FILM TIRE DU FAIT-DIVERS
DEATH TUNNEL
Titre original:
DEATH TUNNEL
Réalisé par Adrian BOOTH
Avec: Steffany Huckaby, Melanie Lewis, Yolanda Pecoraro, Kristin Novak
Scénario: Christopher Saint Booth, Philip Adrian Booth
Musique: Christopher Saint Booth
Durée:1h31
Lors d'un banal rituel d'intégration, cinq étudiantes doivent passer la nuit dans l'endroit le plus hanté du monde, un sanatorium abandonné. Cet immense bâtiment de 5 étages construit en 1910 serait habité par cinq fantômes. Au cours de la nuit, les jeunes femmes vont être frappées par le passé tragique du lieu. Elles vont découvrir un tunnel servant autrefois à évacuer les corps...
PHOTOTHEQUE
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