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CHUCKY


CHUCKY
Jouet mortel

Fils/Fille de Jean Plastique et Pamela Tex
Age: Inconnu mais garanti 2 ans - HOBBIES: Jouer à la poupée
Vilain serial-killer traqué sans relâche par un inspecteur tenace (Mike Norris, sûrement le frêre de Chuck) "Chucky" (ça ne s'invente pas) ne trouve rien de mieux à faire que d'utiliser le coeur de Dambala et de migrer dans une petite poupée en apparence sans défense. Dès lors, il va devoir trouver un petit corps pour y re-transférer son âme et reprendre tranquillement ses méfaits.

Mike Norris traque le dangereux Charles Lee Ray depuis de nombreux mois et parvient à le coincer dans un magasin de jouets pour enfants. Parvenu à l'abattre il pense en avoir fini avec ce monstre sans scrupules. Malheureusement pour lui, "Chucky" Ray a de solides connaissances en Vaudou et a eu le temps de prononcer un rite (grâce au coeur de Dambala) juste avant de mourir. Celui-ci va transférer son âme dans une petite poupée de plastique subtilisée dans un rayon et trouver refuge chez un petit garçon à priori sans histoires. Peu à peu, le garçon va comprendre que sa poupée n'est pas si inerte que ça et qu'elle est bien décidée à lui poser un paquet de problèmes.



Anecdotes



Le nom Charles Lee Ray est inspiré de vrais tueurs célèbres ayant existé : Charles Manson, Lee Harvey Oswald et James Earl Ray.





Même si le rite est inventé de toutes pièces, Damballa est réellement un Loa (esprit ou invisible) de la religion Vaudou.





Le film est inspiré d'une histoire vraie, celle de la poupée Robert, ayant appartenue à Robert Eugène Otto en 1906. Elle est désormais exposée dans un musée consacré à la famille Otto.







Dans "La fiancée de Chucky" quand le policier reçoit la volée de clous en plein visage, Chucky s'exclame "Pourquoi cette scène me parait si familière?". Il fait un clin d'oeil au film "Hellraiser" de Clive Barker (Pinhead).





Chris Sarandon avait été approché pour reprendre son rôle dans "Le fils de Chucky" mais il déclina en raison d'un conflit d'emploi du temps.





Le caractère ambigu de Glen dans "Le fils de Chucky" est en fait une métaphore du coming-out du créateur de la série Don Mancini.



SES PRINCIPAUX FILMS


Tom Holland (le réalisateur, pas l'acteur) nous a gratifié dans les années 80 de quelques perles intemporelles comme "Vampire, vous avez dit vampire?" ou encore ce "Child's Play" ("Jeu d'enfant" chez nous) toujours avec Chris Sarandon qui fera entrer la poupée Chucky au panthéon des boogeymen du cinéma d'horreur. Ce premier opus, en plus de poser les origines du monstre, joue la carte du film de peur en entretenant un suspens constant jusqu'aux trois quarts de sa durée, moment ou a lieu la bascule avec l'horreur. On y découvre alors la poupée maléfique animée de main de maître par un certain Kevin Yagher (aidé tout de même par Howard Berger, le B de KNB) qui fera sensation à l'époque. Le film est devenu un classique du cinéma de genre, toujours aussi plaisant à regarder.

Au vu du succès du premier épisode, une suite était quasi inévitable et c'est John Lafia (scénariste du premier avec Holland) qui s'y colle. Ce n'était pas gagné étant donné que Chucky avait été grillé lors du final précédent. Qu'importe, il va revenir et encore plus énervé. La société commercialisant la poupée décide de la ré-éditer afin de conjurer le sort et de montrer qu'elle est tout à fait normale et sans danger désormais. L'un de ses employés récupère la dépouille calcinée de Chucky et décide de la rénover (quelle bonne idée). Après avoir liquidé son sauveur, notre rouquin sanguinaire préféré retrouve la famille d'accueil d'Andy (oui, sa mère a fini en hôpital psychiatrique, Catherine Hicks ne souhaitant peut-être pas reprendre le rôle) et rebelotte, bis repetita, il se remet en chasse du petit garçon pour lui chouraver son corps.

Enfin un peu d'originalité! Après un troisième épisode dans la même lignée que le précédent et quelque peu sans saveur, "La fiancée de Chucky" réalisé par Ronny Yu (le papa de "Jason contre Freddy" quelques années plus tard) marque un virage à 180 degrés de la série. Le film privilégiera désormais la comédie à l'horreur, même si les débordements gores resteront ancrés dans l'ADN de notre brave gars favori. C'est cette fois Tiffany (Jennifer Tilly), ancienne petite amie de Charles Lee Ray, qui récupère sa dépouille et réalise le rite permettant de le ramener à la vie. Piégée par celui-ci et enfermée à son tour dans une poupée de mariée, elle va s'unir à lui pour un road trip meurtrier à la recherche d'une amulette permettant de transférer leurs âmes dans n'importe quel corps. Le film est rythmé, gore, ultra généreux et apporte un peu de fraîcheur dans la série qui commençait sérieusement à sentir la naphtaline.

"Le fils de Chucky" suivra le même chemin que "La fiancée de Chucky"; une suite logique donc. C'est cette fois le créateur de la série qui reprend le flambeau, Ronny Yu ne pouvant tourner le film par manque de temps. Don Mancini prends donc les commandes et appuie encore un peu plus sur les pédales de la comédie mais en y ajoutant une pointe de drama (Glen se cherchant en permanence, espérant au passage avoir des réponses à ses questions existentielles). Mais ne nous y trompons pas, le vilain petit couple est toujours aussi méchant et nous gratifiera de quelques moments gores bien gratinés. La routine quoi. Encore un opus que j'ai adoré avec son lot de scènes cultes (Britney Spears -une sosie, elle n'est pas réellement présente dans le film- poussée dans un ravin alors que Chucky crie "Oops, i did it again...") et qui précèdera deux épisodes oubliables (mais fun quand même notamment en raison du gore décomplexé) ainsi qu'un reboot total ("La poupée du mal") très intéressant par son approche originale.


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