
MICHAEL MYERS

MICHAEL MYERS
Effrayeur d'enfants
Fils/Fille de Peter Myers et sa femme(?)
Age: 61 ANS (en 2023) - HOBBIES: Distributeur de bonbon.. à la hache.
Autre figure emblématique au même titre que les Freddy Kruegger ou Jason Vorhees, Michael Myers fait clairement partie des boogeyman les plus connus du paysage cinématographique. Crée à l'origine par le génial John Carpenter et sa comparse Debra Hill, il est très vite devenu un véritable phénomène.


Enfermé dans un asile psychiatrique à l'âge de six ans (il avait poignardé sa soeur ainée avec un couteau de boucher), Michael Myers s'en échappe quinze ans plus tard avec la bonne idée d'aller terminer le travail. En effet, Laurie Strode serait son autre soeur de sang et ça ne lui plait pas des masses. Du coup, pas le temps de faire un test ADN, il chausse son meilleur couteau et au boulot! Son médecin, le docteur Loomis, ne le considère pas comme un humain mais plutôt comme une entité maléfique qu'il faut à tout prix stopper. Il passera le plus clair de son temps à lui courir après sans trop arriver à l'attraper (même s'il s'en est fallu d'un cheveu à plusieurs reprises; et les cheveux Loomis il en a pas beaucoup). Sa glorieuse carrière bifurquera une fois vers le culte satanique en le faisant appartenir à une secte mais il reviendra très vite à ses premières amours et reprendra l'aura de mystère qui le caractérise tant. On le verra tantôt discret comme une ombre (les premiers opus) tantôt bourrin comme un tank de la première guerre (la version Zombie ou celle plus récente de David Gordon Green). Ce qui est sûr c'est qu'il est devenu une véritable icône du cinéma de genre, toujours aussi populaire auprès du public même plusieurs dizaines d'années plus tard.

Anecdotes

Le fameux masque du premier film a failli être celui d'un clown souriant (Don Post Emmett Kelly avec des cheveux roux crépus) mais jugé trop dément/flippant, Tommy Lee Wallace (chef décorateur) s'est rabattu sur James T.Kirk (William Shatner le capitaine de Star Trek vous vous souvenez?) pour un prix d'à peine 2 dollars. Ce qui convenait parfaitement au budget ultra serré du film.


Le fameux masque du premier film a failli être celui d'un clown souriant (Don Post Emmett Kelly avec des cheveux roux crépus) mais jugé trop dément/flippant, Tommy Lee Wallace (chef décorateur) s'est rabattu sur James T.Kirk (William Shatner le capitaine de Star Trek vous vous souvenez?) pour un prix d'à peine 2 dollars. Ce qui convenait parfaitement au budget ultra serré du film.


Dick Warlock, désireux de reprendre le rôle de Michael dans "Halloween 2" en 1981, a utilisé un stratagème assez malin. Il s'est saisi du masque qui trainait sur une table et s'est planté dans le bureau du réalisateur, Rick Rosenthal, sans un mot. Plus il lui demandait ce qu'il faisait là, plus le silence se faisait pesant. Après quelques minutes il enlève le masque et lui demande s'il peut jouer le rôle. Banco, Rosenthal accepte après avoir choppé une bonne frousse.


Dick Warlock, désireux de reprendre le rôle de Michael dans "Halloween 2" en 1981, a utilisé un stratagème assez malin. Il s'est saisi du masque qui trainait sur une table et s'est planté dans le bureau du réalisateur, Rick Rosenthal, sans un mot. Plus il lui demandait ce qu'il faisait là, plus le silence se faisait pesant. Après quelques minutes il enlève le masque et lui demande s'il peut jouer le rôle. Banco, Rosenthal accepte après avoir choppé une bonne frousse.


Une scène supplémentaire a été tournée pour relier "Halloween 2" et "Halloween 4" (1988) mais n'a jamais été intégrée. Loomis se fait soigner par les ambulanciers pendant que le corps de Michael brûle et il leur lance "Laissez le brûler!"... Ce que bien sûr ils ne font pas. Une scène similaire a d'ailleurs été reprise dans "Halloween Kills" (mais c'est Lorie qui prononce la phrase).


Une scène supplémentaire a été tournée pour relier "Halloween 2" et "Halloween 4" (1988) mais n'a jamais été intégrée. Loomis se fait soigner par les ambulanciers pendant que le corps de Michael brûle et il leur lance "Laissez le brûler!"... Ce que bien sûr ils ne font pas. Une scène similaire a d'ailleurs été reprise dans "Halloween Kills" (mais c'est Lorie qui prononce la phrase).



Pour "Halloween 5", le plus grand regret du producteur Moustapha Akkad est d'avoir tué Rachel, il aurait préféré la garder en vie. Mais il fallait le faire pour montrer que personne n'est à l'abri du croquemitaine, pas même une héroïne l'ayant déjà plus ou moins vaincu une fois.


Pour "Halloween 5", le plus grand regret du producteur Moustapha Akkad est d'avoir tué Rachel, il aurait préféré la garder en vie. Mais il fallait le faire pour montrer que personne n'est à l'abri du croquemitaine, pas même une héroïne l'ayant déjà plus ou moins vaincu une fois.


"Halloween 6" montrait un Michael hanté par le culte de Thorn. Cela expliquerait pourquoi il est resté en vie et les raisons de tous ces meurtres. Il devait éteindre toute sa lignée afin que cette malédiction (d'origine celtique) soit transmise à un autre enfant. La balle au prisonnier mais en un peu plus violent. Ils savaient s'amuser les celtes...


"Halloween 6" montrait un Michael hanté par le culte de Thorn. Cela expliquerait pourquoi il est resté en vie et les raisons de tous ces meurtres. Il devait éteindre toute sa lignée afin que cette malédiction (d'origine celtique) soit transmise à un autre enfant. La balle au prisonnier mais en un peu plus violent. Ils savaient s'amuser les celtes...


Dans la pseudo suite/reboot (mais pas trop), c'est Jake Gyllenhaal qui a fini par convaincre Jamie Lee Curtis de reprendre son rôle de Lorie Straude (ils sont amis de longue date). Dans cet épisode, la station service est également la réplique exacte de celle présente dans "Halloween 4" (oui je sais ça n'a rien à voir).


Dans la pseudo suite/reboot (mais pas trop), c'est Jake Gyllenhaal qui a fini par convaincre Jamie Lee Curtis de reprendre son rôle de Lorie Straude (ils sont amis de longue date). Dans cet épisode, la station service est également la réplique exacte de celle présente dans "Halloween 4" (oui je sais ça n'a rien à voir).

SES PRINCIPAUX FILMS


"La nuit des masques". Tourné en 1978 par un John Carpenter alors peu connu (même si il avait déjà tourné une autre oeuvre phare "Assaut" en 1976), cette histoire de croquemitaine moderne restera pour beaucoup comme l'un des plus terrifiants slasher de tous les temps. Pour les quelques uns qui auraient été cryogénisés pendant une centaine d'années, "Halloween" raconte l'histoire d'un enfant qui du jour au lendemain assassine froidement et sauvagement sa sœur aînée avant de se murer dans un silence évoquant une perte totale de conscience. 15 ans plus tard, Michael se réveille de sa torpeur et s'évade de son hôpital psychiatrique... Et apparemment pour une seule raison: finir son boulot. Au rayon des anecdotes, on se souviendra des horribles difficultés qu'a eu l'équipe du film à dégoter des citrouilles (le film ayant été tourné au printemps..) ou encore l'utilisation de fausses feuilles d'arbre (elles étaient en papier et peintes à la couleur d'automne)... Donald Pleasence ne fut pas tout de suite envisagé pour jouer le rôle du docteur Sam Loomis; Peter Cushing et Christopher Lee étaient d'abord préssentis (Lee le regrettera d'ailleurs amèrement). Un pur chef-d'oeuvre en tout cas, qui a su traverser les affres du temps et qui reste encore de nos jours une véritable référence de la peur au cinéma.
Suite directe tournée en 1981 par Rick Rosenthal, cet "Halloween 2" a la bonne idée de démarrer juste là ou le premier nous avait laissé. La jointure est tellement bonne qu'on pourrait croire que les deux films n'en sont en fait qu'un coupé en deux au montage. Toujours écrit par Carpenter et son accolyte Debra Hill, le film emboîte donc le pas à "La nuit des masques" et prolonge la vigilante meurtrière d'un Michael Myers quasiment immortel. L'affrontement aura cette fois lieu dans un hôpital et le capital violence a clairement été revu à la hausse avec des attaques bien plus graphiques que précédemment. A noter que si le masque de notre croquemitaine préféré semble différent, c'est pourtant exactement le même qui a été utilisé, sa différence de teinte s'expliquant tout simplement par le fait qu'il était resté longtemps dans le sac de Nick Castle (l'interprète du premier Michael) ou encore qu'il avait traîné sous le lit de Debra Hill pendant quelques temps.. Celle-ci étant une grosse fumeuse, le masque pris cette teinte légèrement grisâtre.



Et voilà que s'amorce doucement le déclin de la série.. Désireux de renouer avec les recettes juteuses d'un Box-office capricieux et très conservateur, les producteurs décident de faire renaître Michael de ses cendres, tel un Phoenix. C'est Dwight H.Little qui s'y colle le premier ("Designé pour mourir" avec Droopy Seagal ou encore "Bloodstone" ou "Rapid Fire") avec ce quatrième opus qui sera tout de même le moins faible. Oubliez l'originalité ou la pirouette scénaristique de la mort, Michael revient car il a découvert qu'il avait encore une petite nièce.. Bah oui, la famille s'est sacré pour Micky. Il sort donc de son coma (sic), attrape un couteau au vol et c'est reparti pour un tour. Le film est plutôt correctement réalisé, même si il est assez mou du genou finalement (amateurs de viande saignante, passez votre chemin..) et arrive à déterrer quelques bonnes idées dont une, l'image finale, absolument géniale. Mais c'est déjà trop tard, le sacrilège a déjà commencé... Quel est le con qui a osé changer le masque original par cette horreur qui ne ressemble à rien. Une hérésie pour les fans purs et durs.
Et voici venu le temps, non pas de l'île aux enfants, mais de "Halloween" version Rob Zombie. Autant dire qu'il est très vite devenu le messie tant les fans voulaient qu'il redresse la franchise, partie un peu n'importe comment.. Moi j'adore Zombie, "House of 10 000 corpses" et "Devil's Rejects" sont deux films vraiment exceptionnels que je revois avec plaisir. Pour sa vision du film de Carpenter je suis plus mitigé. Il tente de creuser l'enfance de Michael avec une description en profondeur de sa plongée dans les ténèbres. On perd en mystère ce qu'on gagne en développement du personnage. Une sorte d'analyse sur la folie qui s'installe petit à petit chez cet enfant et le transformera en monstre sans conscience ni raison. Malcolm McDowell reprend avec brio le rôle du regretté Donald Pleasence et Sheri Moon Zombie celui (à la base inexistant) de la maman de Michael. Une vision plus contemporaine mais moins en nuances. Malheureusement, la seconde partie du film voit Michael adulte (incarné par un Tyler Bane impressionnant!!!) faire exactement ce qu'il faisait dans l'opus original; revenir à Haddonfield et tenter de tuer sa sœur. Zombie devient alors paresseux et nous offre un copié-collé sans trop de saveur de l'original.

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