
SMILE
Parker FINN (2022)


SMILE / 2022
Réalisé par Parker FINN
Avec: Sosie Bacon, Kyle Gallner, Jessie T.Usher, Caitlin Stasey
Pour commencer, je crache la Valda tout de suite comme ça on en parle plus et je me fais (encore) des ennemis. Je n'ai pas aimé "It Follows". Voilà je l'ai dit. Oui je sais, pourtant c'est bien, on dirait du Carpenter, y a un message, ça fait peur, patati, patata. Ben ouais désolé, moi je suis resté sur le bord de la route, à attendre patiemment que la peur me cueille comme une ortie, me laissant en sueur, la peau collée aux bonbons. Que nenni, il ne s'était rien passé; moi et mes bonbons on s'était copieusement ennuyés, ni plus ni moins, enlisés dans une torpeur que même les quelques moments chocs n'ont pas réussi à dissiper.

"Smile" lui étant régulièrement comparé un peu partout, c'est ballot. Plus qu'à espérer que le réalisateur négocie mieux le truc et que je sois un peu plus réceptif au bouzin. Je lance donc le visionnage, fébrile, tout en posant mon royal séant et mes royales boulettes sur le canapé; je suis tout ouïe, c'est à vous Mr Finn. Et j'ai aussi envie de dire "Bonne chance", car le vieux briscard que je suis s'en est tapé tellement des trucs à faire peur qu'il va falloir être sacrément performant pour arriver à vos fins.


"Smile" lui étant régulièrement comparé un peu partout, c'est ballot. Plus qu'à espérer que le réalisateur négocie mieux le truc et que je sois un peu plus réceptif au bouzin. Je lance donc le visionnage, fébrile, tout en posant mon royal séant et mes royales boulettes sur le canapé; je suis tout ouïe, c'est à vous Mr Finn. Et j'ai aussi envie de dire "Bonne chance", car le vieux briscard que je suis s'en est tapé tellement des trucs à faire peur qu'il va falloir être sacrément performant pour arriver à vos fins.

Au contraire du film je vais casser le suspens tout de suite. Certaines scènes m'ont littéralement collé les poils. Mission accomplie donc, et c'était pas gagné. La réalisation n'y est d'ailleurs pas étrangère. Parker Finn déploie une idée déjà effleurée dans son court-métrage "Laura Hasn't Slept" et joue à fond la carte du Doppleganger. Nous retrouvons d'ailleurs l'héroïne du court dans une intro scotchante qui va introduire la malédiction de bien belle manière (comprenez au pied de biche). Les plans et la photographie sont travaillés, alternant entre plans très serrés et au contraire très éloignés, renforçant de fait la sensation d'oppression que l'on ressent en permanence. Ajoutez à cela des plongées, contre-plongées, des vues de haut qui soudainement vous mettent la tête à l'envers (upside/down) et vous obtenez une composition des cadres intelligente qui fait tout ce qu'il faut pour nous mettre en difficulté. Un petit mot sur l'ambiance musicale composée par Cristobal Tapia de Veer qui participe amplement à ce malaise général. Mélange de bruits, de sons électros dissonants et de mélodies expérimentales, c'est très bien joué. Et en plus ça file un coup de main au reste pour nous faire faire des bonds dans nos chaussons. Et des bonds il va y en avoir quelques uns. L'utilisation de l'obscurité réussira presque à chaque fois à m'arracher un sursaut; chaque recoin sombre, chaque porte dont on ne voit pas le fond, chaque murmure provenant de l'intérieur d'un placard vous invite dans une direction qui ne sera pas forcément celle choisie par l'entité pour apparaitre. Très malin. Mais alors, pourquoi pas la note maximale ? Et bien tout simplement car le dernier quart est un peu moins réussi que le reste. Plus graphique (les effets spéciaux, notamment pour le monstre, sont très bien foutus), plus "classique" et plan-plan, cette dernière partie nous offre une conclusion plus convenue au détour d'un faux happy-end qu'on avait vu venir d'un peu trop loin. Mais ne faisons pas la fine bouche, le plat est tout de même savoureux et appelle à en reprendre une bonne louchée sans faire la fine gueule.


UN CAFE ET L'ADDITION
On en pense quoi?

Note finale: 4/5















Quelques moments craspecs dont des flashs terrifiants.










Rarement je n'ai été autant inquiété par l'obscurité; une gageure.










Un rythme lent mais pas vraiment pénalisant.










Simple mais efficace; diablement efficace.










Un mélange de bruits et de sons qui semblent altérer la réalité. Très bon.










Les cadavres sont exquis et la créature l'est tout autant.


LA CONCLUSION DE LA MAMA
Nous sommes donc face à une excellente surprise qui confirme tout le bien pensé de Parker Finn après avoir vu son court-métrage. C'est flippant, angoissant, suffoquant même parfois et ça nous trimballe gentiment pendant 1h55 dans un grand huit particulièrement savoureux. Une petite pépite qui manque la médaille de peu, la faute à un dernier quart un peu plus convenu, mais qui filera quand même la banane aux amateurs de frissons que nous sommes (j'espère que vous n'êtes pas en train de sourire...).
FICHE TECHNIQUE


SMILE / 2022
Titre original:
SMILE
Avec: Sosie Bacon, Kyle Gallner, Jessie T.Usher, Caitlin Stasey
Scénario: Parker Finn
Musique: Cristobal Tapia de Veer
Durée:1h55
SYNOPSIS
Le Dr Rose est témoin d'un horrible évènement au sein de son hôpital qui va changer le cours de sa vie. Elle va peu à peu s'enfermer dans des angoisses qui vont prendre le contrôle de son quotidien. Une étrange entité semble la poursuivre et lui sourire comme pour annoncer une terrifiante tragédie. Elle va devoir affronter les blessures de son passé pour échapper à cette chose...

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