
SWEET HOME
La Paella qui tue


SWEET HOME / 2015
Réalisé par Rafa MARTiNEZ
Avec: Ingrid García Jonsson, Bruno Sevilla, Oriol Tarrida Homedes, Eduardo Lloveras
Ouais ouais, le cinéma Espagnol, la Paella, Sangria, tout ça, moi j'aime bien. J'ai bien aimé les "REC" de Balaguero/Plaza, même s'ils m'ont filé la gerbe avec leur style caméra à l'épaule (remarquez, la Sangria c'est un peu pareil). J'apprécie avec un regard plein de tendresse la collection de films Filmax/Fantastic Factory comme "Dagon","Beneath Still Waters" ou encore "Beyond Re-Animator" mis en boite par Brian Yuzna. L'arrivée d'un nouveau rejeton ne pouvait donc que me remplir de joie, surtout avec un pitch basé sur le très à la mode "home-invasion".

Ayant lu ça et là que c'était pas forcement folichon, je me suis mis à me demander si j'allais vraiment digérer le chorizo ou pire encore, si les moules allaient être totalement fraîches... N'écoutant que mon courage à deux mains, je démarre donc le visionnage, un sac en papier posé à côté de moi prêt à être tapissé de mon repas de la veille. Et c'est là que la magie opère. Les 5 premières minutes donnent le ton et nous proposent un virevoltant générique à l'ancienne qui m'a tout de suite filé la banane. Le réalisateur se fait plaisir et ça se sent, plaçant sa caméra dans les endroits où on l'attend le moins et emballant la présentation des personnages principaux de bien belle manière. En même temps vous allez me dire, y en a que deux ou trois, fallait pas se louper.


Ayant lu ça et là que c'était pas forcement folichon, je me suis mis à me demander si j'allais vraiment digérer le chorizo ou pire encore, si les moules allaient être totalement fraîches... N'écoutant que mon courage à deux mains, je démarre donc le visionnage, un sac en papier posé à côté de moi prêt à être tapissé de mon repas de la veille. Et c'est là que la magie opère. Les 5 premières minutes donnent le ton et nous proposent un virevoltant générique à l'ancienne qui m'a tout de suite filé la banane. Le réalisateur se fait plaisir et ça se sent, plaçant sa caméra dans les endroits où on l'attend le moins et emballant la présentation des personnages principaux de bien belle manière. En même temps vous allez me dire, y en a que deux ou trois, fallait pas se louper.

Le film ne totalisant qu"une petite heure dix sept, Martinez se devait d'envoyer la purée assez rapidement sous peine de voir son attaque nocturne tourner à la berceuse pour enfant pas sage. Bref, nos tueurs masqués débarquent assez vite et déçoivent également à la même allure. Trop "gentils", trop lisses, on se dit qu'à la place de nos héros, on en serait plutôt facilement venu à bout. Point positif, Alicia et Simon ne sont pas trop cons et font preuve de réactions à peu près réalistes, donnant du fil à retordre à leurs agresseurs (venus "nettoyer" l'immeuble pour le compte d'une sombre agence, message sous-jacent sur la cupidité humaine inclus). Mais c'est lors de l'arrivée de renforts, matérialisés par un mastodonte muet maniant la hache comme personne, que la fiesta commence. Le gus fait preuve d'une violence bestiale et on commence enfin à craindre pour le popotin de nos deux apprentis Rambo. Bras coupé, tête tranchée à la hache, corps aspergé d'azote liquide puis brisé au marteau et ramassé à l'aspirateur de table, y a pas à dire, Martinez il sait recevoir. Passé quelques longueurs sur la dernière ligne droite (qu'on peut excuser vu la faible durée du métrage) certainement causées par un scénariste qui avait déjà tout donné, le final nous est asséné comme un magistral coup de poing dans les dents, faisant voler le reste d'olive qu'on avait de coincé dedans. Rien d'original hein, on va pas non plus crier au génie, mais une barbarie juste ce qu'il faut de sauvage pour rendre heureux tout amateur de série B qui se respecte. Bon, on va pas tourner cent ans autour du pot de confiture, la moisissure nous aurait déjà collé sur le trône, "Sweet Home" est une série B à petit budget vraiment sympa, plutôt bien ficelée qui certes ne révolutionnera pas le genre mais qui est suffisamment généreuse pour nous faire passer un bon moment. Après, si on veut vraiment chipoter on pourrait dire que le riz colle un peu au fond (comprenez que dix bonnes minutes semblent tourner en rond sur le final), que les crevettes sentent un peu le réchauffé (le film ne prend aucun risque) et que les calamars sont un peu durs à avaler parfois (le gus qui se recoud tout seul, au calme, sans broncher) mais tout ça n'est pas bien grave et ne nous empêchera pas de nous taper un bon gueuleton sans avoir à dégainer la citrate de Bétaïne.


UN CAFE ET L'ADDITION
On en pense quoi?

Note finale: 4/5















Quelques passages bien violents.










Tendu sans être non plus la pétoche du siècle.










Un temps mort sur la fin mais rien de grave.










Pas follement original mais efficace.










Elle ne m'a pas écorché les oreilles.










Propre et à l'ancienne.


LA CONCLUSION DE LA MAMA
Filmax nous gratifie encore d'une chouette série B Espagnole qui n'aurait vraiment pas démérité sur les étals de feu nos vidéos-clubs chéris. C'est sec comme un coup de trique, violent, souvent saignant et presque jamais ennuyeux (presque parce-que sur la fin...); il n'en fallait pas plus pour nous faire passer une bonne soirée, calés dans nos canapés de nantis à espérer que personne ne frappe à la porte. Je vais reprendre de la Sangria moi.
FICHE TECHNIQUE


SWEET HOME / 2015
Titre original:
SWEET HOME
Avec: Ingrid García Jonsson, Bruno Sevilla, Oriol Tarrida Homedes, Eduardo Lloveras
Scénario: Angel Agudo, Rafa Martinez, Teresa de Rosendo
Musique: Gines Carrion
Durée:1h20
SYNOPSIS
Alicia a préparé une soirée romantique à Simon pour son anniversaire. Elle choisit de l'inviter dans un vieil immeuble bientôt vendu et dont le seul appartement restant est habité par un vieil homme refusant d'être expatrié. En plein milieu de la nuit, des hommes masqués pénètrent armés dans la bâtisse et se mettent à chasser tout ce qui bouge..

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