
L'APPARTEMENT 7A
Le bal des vamps mais en pire


L'APPARTEMENT 7A / 2024
Réalisé par Natalie Erika JAMES
Avec: Julia Garner, Dianne Wiest, Kevin McNally, Jim Sturgess
Voilà typiquement un cas de remake dissimulé qui tente de nous faire avaler la couleuvre du préquel qui en fait n'en est pas un... Vous suivez ? En bref, la réalisatrice nous propose donc de suivre les événements ayant eu lieu avant que la fameuse Rosemary n'enfante du malin dans son appartement de New-York, mais en racontant peu ou prou la même chose (en moins bien vous en conviendrez). Car oui, il ne suffit pas d'appeler un des principaux protagonistes Roman pour automatiquement égaler l'oeuvre originale. Bon, laissons la chance au produit et visitons tout de même cet appartement semblant être proposé au prix du marché.

On va commencer par la surface, sans trop la gratter et en mettant des patins. Un préquel donc, certes, mais il ressemble tout de même beaucoup à un remake non? Oui, l'histoire est quasiment la même (si on omet l'origine et les motivations du personnage principal) mais on nous dit qu'elle se passe avant donc on ne va pas faire notre mauvaise tête. On suit donc oisivement l'histoire de cette pauvre danseuse rêvant de gloire et prête à tout pour s'en sortir en espérant une bonne surprise.


On va commencer par la surface, sans trop la gratter et en mettant des patins. Un préquel donc, certes, mais il ressemble tout de même beaucoup à un remake non? Oui, l'histoire est quasiment la même (si on omet l'origine et les motivations du personnage principal) mais on nous dit qu'elle se passe avant donc on ne va pas faire notre mauvaise tête. On suit donc oisivement l'histoire de cette pauvre danseuse rêvant de gloire et prête à tout pour s'en sortir en espérant une bonne surprise.

Et c'est en partie là que le bas blesse (le haut aussi d'ailleurs), car rien ne finira jamais par vraiment décoller. Le trouillomètre déjà, qui reste désespérément à son niveau le plus bas malgré les quelques timides tentatives de relever le plat, n'atteindra jamais son Zénith, le tout restant baigné dans une torpeur qui risque à tous moments de nous emporter à notre tour. La trop grande fidélité au classique de Polanski aussi, qui tendra à nous faire dire que la réalisatrice ne s'est finalement contentée que d'un hommage à l'original, timide et sans aucune prise de risque. Ajoutez à cela la délicatesse et la subtilité d'un éléphant sur une poutre (exit la suggestion, tout est ici très clair dès le départ) et vous obtenez une recette fade et sans trop de saveur (même l'affiche originale dévoile la fin de l'histoire pour qui sait la regarder)... Pourtant tout n'était pas noir et le film a même quelques qualités. La réalisation est propre, c'est bien cadré et quelques (très rares) scènes font mouche (la blessure, les apparitions furtives) mais malheureusement d'autres viennent très vite ruiner tous les efforts qui auraient pu relancer la machine (les passages oniriques ch(i)antés qui se prennent pour "Suspiria" tombent particulièrement à plat). Ce qu'on ne peut pas nier par contre, c'est que le casting tient la route. Julia Garner est impériale et tient quasiment tout le film sur ses épaules, aidée par Dianne Wiest et Kevin McNally qui font un couple machiavélique tout à fait convaincant. Et c'est là qu'on se dit que le film aurait pu être à un autre niveau si James avait ne serait-ce que pris un petit risque, si elle avait su s'écarter un tant soit peu de l'oeuvre originale. Content d'avoir revu Rosemary à la toute fin en tout cas et tant pis, on aura peur un autre jour.


UN CAFE ET L'ADDITION
On en pense quoi?

Note finale: 2/5















A part une cheville brisée et une chute finale assez violente, rien de traumatisant.










Le gros point négatif pour moi. C'est plat et ça le reste.










Lent mais pas désagréable.










Ben c'est "Rosemary Baby" non?










Très bonne ambiance musicale qui tire bien son épingle du jeu.










Propres pour la plupart, si on aime les diables en CGI.


LA CONCLUSION DE LA MAMA
Vrai préquel ou faux remake, telle est la question. Le film est tellement fidèle au classique de Polanski que si celui-ci freinait brusquement, "Apartment 7A" se retrouverait la langue coincée dans son arrière-train. Bien réalisé et surtout très bien interprété, le film chute sur la peur et la prise de risque, se blessant au passage. A trop vouloir respecter le matériau d'origine, on fini par le copier et du coup rater sa vente. Appartement suivant.
FICHE TECHNIQUE


L'APPARTEMENT 7A / 2024
Titre original:
APARTMENT 7A
Avec: Julia Garner, Dianne Wiest, Kevin McNally, Jim Sturgess
Scénario: Natalie Erika James, Christian White, Skylar James
Musique: Peter Gregson, Adam Price
Durée:1h44
SYNOPSIS
Terry est une jeune danseuse en difficulté depuis une grave blessure à la cheville. Déterminée à s'en sortir par tous les moyens et à enfin se retrouver devant les projecteurs, elle va peu à peu être entraînée dans les ténèbres par un couple de personnes âgées qui lui promettent la gloire. Que s'est-il réellement passé dans cet immeuble en 1965 avant que Rosemary n'y emménage?

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