
LA MALEDICTION : L'ORIGINE
Les origines du mâle


LA MALEDICTION : L'ORIGINE / 2024
Réalisé par Arkasha STEVENSON
Avec: Nell Tiger Free, Ralph Ineson, Sonia Braga, Tawfeek Barhom
En manque d'inspiration (ou à la recherche de brouzoufs, c'est selon), la Fox nous ressort un prequel à cette série de films cultes nommés "La malediction". Alors, Damien is back again (un remake ayant déjà été produit en 1991) ? L'antéchrist va t'il réitérer l'exploit de faire un joli score au box-office ? Rien n'était moins sûr, surtout quand on sait que c'est la souris aux grandes oreilles qui chapeaute tout ça. Et c'est connu, les chapeau avec deux trous vers le haut, ça n'existe pas. D'ailleurs, vous savez ce que c'est un Bûceron? Ben c'est un Bûcheron sans hache.. Et il se dit un peu la même chose que l'amateur d'horreur quand il appuie sur play: "ça risque d'être rude les amis".

Et bien que nenni mes petits moines chaussés (oui je sais, j'en fais toujours tout un fromage), c'était sans compter sur le talent de la réalisatrice Arkasha Stevenson (plutôt connue dans le monde de la série tv jusque là) qui s'offre le luxe de se permettre à peu près tout et n'importe quoi, arrivant même à nous surprendre et à nous coller les chocottes au moins une fois ou deux. La peur n'évite pas le danger mais même quand un vegan tombe de vélo on peut dire qu'il s'est viandé, ce qui m'amen (ha ha) à dire que je n'y croyais pas mais pourtant elle l'a fait: un petit miracle.


Et bien que nenni mes petits moines chaussés (oui je sais, j'en fais toujours tout un fromage), c'était sans compter sur le talent de la réalisatrice Arkasha Stevenson (plutôt connue dans le monde de la série tv jusque là) qui s'offre le luxe de se permettre à peu près tout et n'importe quoi, arrivant même à nous surprendre et à nous coller les chocottes au moins une fois ou deux. La peur n'évite pas le danger mais même quand un vegan tombe de vélo on peut dire qu'il s'est viandé, ce qui m'amen (ha ha) à dire que je n'y croyais pas mais pourtant elle l'a fait: un petit miracle.

Car oui, le film est bon. Très bon même parfois. L'histoire pour commencer, qui peut paraitre simpliste au premier abord, est pourtant très bien écrite et nous offre un prequel beaucoup plus intelligent qu'il n'y parait. Outre le twist final qui même s'il ne m'a pas retourné, m'a tout de même gentiment surpris, des thématiques assez fortes sont soulevées dans le film et permettent d'appuyer un peu plus sur le champignon des émotions. Le mythe des forts qui doivent faire peur aux faibles pour garder leur emprise sur eux est l'un d'entre eux et on peut aisément faire le parallèle avec notre époque pour peu que l'on soit "aware" sur le monde qui nous entoure. La question du droit à l'avortement aux Etats-Unis par exemple, est ici brillamment illustrée par ces mouvements de colère de la population à Rome, comme si la réalisatrice avait transposé tout ça à l'époque des troubles qui secouèrent l'Italie (les années de plomb). Le sujet sera d'ailleurs traité avec un jusqu'au-boutisme qui laisse pantois (les tocophobes ça va piquer), Stevenson se permettant des séquences absolument hallucinantes mélangeant gore et tabous sans aucune vergogne (la terrible scène de l'accouchement m'a laissé sans voix). Inespéré dans un film de studio de cette envergure. La mise en scène est en plus particulièrement soignée avec des plans cauchemardesques furtifs qui restent en rétine et qui donnent une âme toute particulière à ce film dont on n'en espérait pas tant. Les plus férus se seront également rendus compte que ces origines sont finalement assez similaires à un autre film sorti presque en même temps mais beaucoup moins réussi, "Immaculée". Hormis la fin (normal, on parle ici de Damien quand même), le parcours initiatique subi par le spectateur est étonnamment semblable, mais en bien meilleur selon moi (en moins soporifique en tout cas mais ça ça fera l'objet d'une autre critique...).


UN CAFE ET L'ADDITION
On en pense quoi?

Note finale: 4/5















Des visions très trash et sans concessions.










La peur est furtive mais elle est bien là, tapie dans l'ombre.










Le rythme est parfois lent mais n'ennuie pas.










Malin et particulièrement incisif.










Les chants sont tout à fait dans le ton.










De très bonne facture.


LA CONCLUSION DE LA MAMA
Voilà un préquel comme on aimerait en voir plus souvent. Radical, trash et sans concessions, le film de Arkasha Stevenson fait un pied de nez aux productions habituelles de ce genre de studios. Et ils ne sont pas tout à fait propres les pieds (Voilà, on en revient à nos moines mal chaussés). Un film d'horreur, un vrai, lien inespéré et diablement réussi avec le film de 1976. Amen.
FICHE TECHNIQUE


LA MALEDICTION : L'ORIGINE / 2024
Titre original:
THE FIRST OMEN
Avec: Nell Tiger Free, Ralph Ineson, Sonia Braga, Tawfeek Barhom
Scénario: Tim Smith, Arkasha Stevenson, Keith Thomas
Musique: Mark Korven
Durée:1h59
SYNOPSIS
Margaret est envoyée à Rome pour démarrer une nouvelle vie au service de l'Église. Autrefois enfant difficile, elle a trouvé son chemin gràce à la foi. Passée la découverte du magnifique Couvent où elle va séjourner, elle va peu à peu se sentir investir par les ténèbres enfouis en elle. Une machiavélique conspiration semble se mettre en place à ses dépens.

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