
LE ROBOT SAUVAGE
La symphonie des transistors


LE ROBOT SAUVAGE / 2024
Réalisé par Chris SANDERS
Avec: Lupita Nyong'o, Pedro Pascal, Kit Connor, Bill Nighy
Bon, aujourd'hui on va mettre de côté les boulettes et la sauce tomate et on va essayer de s'ouvrir l'esprit (au sens figuré pas au sens propre, je vous vois les deux tabanés du fond). Je dois dire que sur ce coup je suis vraiment sorti de ma zone de confort. Ben oui, on m'a tiré presque de force dans une salle obscure, remplie de petites têtes qui braillent et dressant devant moi un écran rempli de dessins qui s'animent dans un feu d'artifice de couleurs toutes plus criardes les unes que les autres. Un cauchemar. Ou pas d'ailleurs. Peu à peu je me suis retrouvé happé dans cette histoire touchante et envoutante. Et ce n'était que le début...

Nous allons donc suivre Roz, robot attachant et toujours prête à accomplir une mission, perdue au beau milieu de nulle-part, entourée d'animaux en tout genre qui ne voient pas vraiment d'un bon oeil son arrivée sur leurs terres. Elle va, en raison d'un tragique accident, se retrouver parachutée "maman" d'un petit bébé Oie qui a bien besoin qu'on lui mette le pied à l'étrier. Cette mission, si vous l'acceptez, va durer toute une vie et le lien qu'elle créera ne s'auto-détruira jamais...


Nous allons donc suivre Roz, robot attachant et toujours prête à accomplir une mission, perdue au beau milieu de nulle-part, entourée d'animaux en tout genre qui ne voient pas vraiment d'un bon oeil son arrivée sur leurs terres. Elle va, en raison d'un tragique accident, se retrouver parachutée "maman" d'un petit bébé Oie qui a bien besoin qu'on lui mette le pied à l'étrier. Cette mission, si vous l'acceptez, va durer toute une vie et le lien qu'elle créera ne s'auto-détruira jamais...

Les dessin-animé ne sont pas trop ma came habituellement, je le reconnais. J'ai pourtant bien souvent tout d'un gosse resté coincé dans le corps d'un quinqua mais ça ne marche pas. Comment vous expliquer ce qui m'est arrivé quand je me suis surpris à verser une larme devant celui-ci. Ode à la maternité bien sûr, mais aussi à la tolérance, l'acceptation de l'autre, ce film d'animation transpire les valeurs (qui devraient être les nôtres) par tous les pores de sa pellicule et le message est tellement beau, qu'on ne peut s'empêcher de l'aimer. De l'émotion donc, beaucoup, de celle qui fait directement écho dans nos âmes, mais pas que. Car ce robot pas si sauvage va nous entrainer dans une véritable montagne-russe sensorielle. Tour à tour nous allons rire, frissonner, nous questionner sur qui nous sommes vraiment et ce que l'on est capable de ressentir pour l'autre. Dès lors la spirale vous entraine avec finesse vers cette culture de la différence et des dilemmes identitaires qui vont en découler, jusqu'à une apothéose qui nous montrera que les codes que nous avons crées de toute pièces ne sont pas toujours les bons; en tout cas pour être heureux. Tout et son contraire donc, une explosion de confrontations philosophiques qui vont mettre à mal nos cordes sensibles et faire chauffer le transistor des émotions. Ajoutez à cela une critique acerbe, même si à peine voilée, de notre faculté à ne pas écouter notre prochain (le questionnaire de satisfaction et les autocollants collés sans discernement sur les animaux rencontrés) et surtout à ne pas le comprendre. En y regardant de plus près je me demande même si on n'assisterait pas à la confrontation de deux univers (Disney et le reste du monde?), l'un prônant l'industrialisation à outrance en offrande au Dieu divertissement et l'autre qui subi en ayant l'impression d'être heureux. Dreamworks en défenseur de l'humain? Les temps changent moi je vous le dis et la rédemption est d'autant plus belle.


UN CAFE ET L'ADDITION
On en pense quoi?

Note finale: 5/5















Des larmes de sang je vous dis, des larmes de sang j'ai versé.










Se voir peut faire peur, surtout quand la vitre laisse passer tous les reflets.










L'histoire de Roz file à cent à l'heure, un peu comme la vie parfois...










Sublime, plein de finesse et de réflexion, il m'a laissé sans voix.










Des morceaux d'une grande beauté qui participent au voyage sensoriel.










L'animation est juste incroyable et certains plans sont tellement beaux qu'ils flirtent avec le. génie.


LA CONCLUSION DE LA MAMA
Encore sous le choc quelques jours après l'avoir vu, ce "Robot Sauvage" est tout simplement un chef-d'oeuvre. Touchant, bouleversant même, drôle et toujours juste, il n'est que le miroir dans lequel chacun d'entre nous peut se voir. Comme si ce gigantesque écran dédié au divertissement se transformait en une fenêtre sur l'âme tantôt amère tantôt réconfortante. Tout simplement le plus beau film d'animation que j'ai pu voir.
FICHE TECHNIQUE


LE ROBOT SAUVAGE / 2024
Titre original:
THE WILD ROBOT
Avec: Lupita Nyong'o, Pedro Pascal, Kit Connor, Bill Nighy
Scénario: Chris Sanders, Peter Brown
Musique: Kris Bowers
Durée:1h42
SYNOPSIS
Après un naufrage lors d'un Typhon, un robot intelligent échoue sur une île inhabitée et rate sa livraison initiale. Pour survivre dans cet environnement en apparence hostile, celle que nous appellerons Roz va se lier aux animaux, allant jusqu'à s'occuper d'un bébé Oie orphelin. Elle va peu à peu développer des émotions qui lui étaient jusqu'alors inconnues.

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Critique:
OBLIVION
(Joseph KOSINSKI)
OBLIVION
(Joseph KOSINSKI)
Nous sommes en 2077. J'ai beau essayé de me souvenir de ce qu'était la terre avant, je n'y arrive pas.. Tout ce que je sais c'est que depuis cette fameuse attaque, tout a changé. Nous, Vika et moi, sommes restés afin d'assurer la sécurité des dernières ressources nécessaires à la survie des nôtres, transférés dans une colonie à des milliers de kilomètres. Heureusement, c'est bientôt notre tour; dans moins de deux semaines nous pourrons enfin les rejoindre.. et tout recommencer.

Critique:
CANDYMAN
(Bernard ROSE)
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(Bernard ROSE)
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Critique:
LA MAIN
(Danny/Michael PHILIPPOU)
LA MAIN
(Danny/Michael PHILIPPOU)
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