
KRAVEN THE HUNTER
Qui va à la chasse perd sa place...


KRAVEN THE HUNTER / 2024
Réalisé par J.C. CHANDOR
Avec: Aaron Taylor-Johnson, Ariana DeBose, Fred Hechinger, Alessandro Nivola
J'avais envie d'y croire... Après une dernière danse de Venom qui s'est terminée par un plantage de chicots à même le sol (foutue cheville), je pensais vraiment que ce "Kraven" avait une chance de redorer un peu le blason de tous ces supers-vilains mis tout à coup sous le feu des projecteurs et érigés en défenseurs de la veuve et de l'orphelin (ce n'est pourtant pas ce que j'avais compris dans les comics, mais il parait que tout le monde est gentil à la base)... Le largage des 10 premières minutes du film sur tutube (et les supplications du réalisateur) aurait dû me mettre la puce à l'oreille mais en fait non; elles m'ont même plutôt mis l'eau à la bouche. Que voulez-vous, on ne se refait pas, je suis faible, timide, et je ne me soigne pas.

J.C. Chandor, pourtant réalisateur d'un très sympathique "Triple frontière" sorti sur le N rouge en 2019, avait publiquement demandé aux spectateurs de laisser une chance à son film; qu'il serait badass, méchant, avec plein de sang et de bonnes grosses baffes dedans. Donc oui, tout ça pour dire que j'y ai crû... Et l'eusses-tu-cru (non pas les pâtes), et bien je me suis encore fait avoir. Décidément, j'aurais dû me méfier un peu plus de ce chasseur redoutable qui m'attendait patiemment derrière un fourré pour me planter une grosse lance dans le c...orps.


J.C. Chandor, pourtant réalisateur d'un très sympathique "Triple frontière" sorti sur le N rouge en 2019, avait publiquement demandé aux spectateurs de laisser une chance à son film; qu'il serait badass, méchant, avec plein de sang et de bonnes grosses baffes dedans. Donc oui, tout ça pour dire que j'y ai crû... Et l'eusses-tu-cru (non pas les pâtes), et bien je me suis encore fait avoir. Décidément, j'aurais dû me méfier un peu plus de ce chasseur redoutable qui m'attendait patiemment derrière un fourré pour me planter une grosse lance dans le c...orps.

Débarrassé de mes hémorroïdes, je vais tout de même vous parler de ce que j'ai vu, c'est la moindre des choses. La séquence d'ouverture (vous vous rappelez, celle balancée sur Youtube) fait donc sans surprise partie des meilleurs moments du film, tout le reste étant noyé dans d'interminables dialogues et rebonds scénaristiques au mieux rasoir, au pire carrément ridicules. Car oui, on peut dire qu'on s'ennuie ferme dans ce nouvel opus Marvel basé sur un super-vilain qui n'en demandait pas tant. C'est long, très long, beaucoup trop long; ça bavarde pour rien au lieu d'envoyer des parpaings et on se retrouve au final avec une voir deux scènes d'action à peu près correctes mais expédiées comme une commande Prime en plein Black-Friday. Chandor se permet même d'inviter Ariana DeBose à faire la potiche de luxe tant son rôle ne sert à rien. A part faire joli à côté d'un Aaron Taylor-Johnson plutôt bon mais qui semble se demander ce qu'il fout là, elle est transparente. Mais la palme revient sans hésiter à Alessandro Nivola (génial Pollux Troy dans "Volte-face") essayant tant bien que mal d'insuffler de la vie au rôle du Rhino (un de mes vilains préférés en plus) mais qui n'arrivera qu'à nous extirper un furieux fou-rire lors d'une séquence d'énervement qui restera dans les annales; oui à côté de la lance). Rhino qui lorsqu'il arbore sa forme finale, devrait décevoir pas mal de fans tant ses proportions sont ratées (gros buste et toutes petites jambes) et sa baston finale traitée avec une laideur assez insultante (les couleurs sont proprement dégueulasses; oui je sais c'est un non-sens). Reste une scène de poursuite en milieu de film plutôt bien foutue et un second vilain qui joue à 1,2,3 soleil avec ses victimes (rien compris à celui-là) et ce sera à peu près tout ce qu'il y aura à sauver de cette chasse dont nous rentreront bredouilles et forcément déçus.


UN CAFE ET L'ADDITION
On en pense quoi?

Note finale: 2/5















Ouais, quelques effusions mais ça sent l'arnaque...










Du ridicule? Oui, assurément...










Quelques séquences rythmées sur un océan de longueurs.










Complètement crétin. Et c'est qui le magicos à lunettes noires ?










La bande son fait son job, elle...










Des CGI pas trop moches, mais sans éclat.


LA CONCLUSION DE LA MAMA
Pour ma part j'ai préféré et de loin "Morbius", c'est dire. Très certainement l'opus de trop qui signera la fin des "origin movie" de nos vilains préférés sur grand-écran. Beaucoup trop bavard, confus, long et décevant lors des séquences censées réveiller l'auditoire, "Kraven" aurait mieux fait de rester un second couteau dans les traces de notre tisseur préféré. Moi la prochaine fois, je vais à la Galinette cendrée; au moins on devrait se marrer.
FICHE TECHNIQUE


KRAVEN THE HUNTER / 2024
Titre original:
KRAVEN THE HUNTER
Avec: Aaron Taylor-Johnson, Ariana DeBose, Fred Hechinger, Alessandro Nivola
Scénario: Richard Wenk, Art Marcum, Matt Holloway
Musique: Evgueni Galperine, Sacha Galperine, Benjamin Wallfisch
Durée:2h07
SYNOPSIS
A la suite du décès de leur mère, Sergei Kravinoff et son demi-frère Dmitri sont récupérés par leur père, bien décidé à leur faire prendre les commandes de son empire du crime. Lors d'un voyage de chasse en Afrique, Sergei est attaqué par un légendaire Lion sauvage qui le blessera mortellement. Calypso, une jeune fille adepte du Vaudou le trouve et lui administre une de ses potions qui le ramènera à la vie. Un grand pouvoir va alors lui être confié...

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