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SADNESS (THE)
Rob JABBAZ (2021)


SADNESS (THE) / 2021


Réalisé par Rob JABBAZ
Avec: Berant Zhu, Regina Lei, Ying-Ru Chen, Tzu-Chiang Wang
"The Sadness" par ci, "The Sadness" par là... Voilà un film qui a vampirisé les attentions au moment de sa sortie. Qualifié de choc absolu par bon nombre de spectateurs avides de barbaque bien rouge, je me devais de voir ce phénomène cinématographique sans tarder. En même temps, on commence à être un peu habitué avec le cinéma Asiatique. Entre les "The Ring" et autres "Dernier train pour Busan", ils s'en tirent en général plutôt bien, que ce soit en terme d'originalité ou d'action débridée. Et bien là pour l'originalité on repassera un peu, et pas que les chemises.



Non seulement on sort d'une crise du Covid qui continue de nous faire suer, mais en plus on nous invente la suite en nous prédisant deux trois petites mutations qui vont rendre le truc un poil plus piquant. On se retrouve donc avec un gros virus bien vachard qui rend les gens encore plus moches qu'ils ne le sont déjà; comprenez qu'ils n'ont plus de filtre et exécutent à peu près tous les fantasmes qui passent par leur tête de détraqués notoires.


L'idée était alléchante, même si elle semble nourrir sans vergogne son inspiration en puisant directement dans un petit chef-d'oeuvre qu'on appelle "Crossed", BD nous narrant la lutte de groupes aux prises avec le même genre de virus mais qui tentent malgré tout de rester humains. Et c'est là que le bas blesse puisque le film de Jabbaz (serait-ce un Huth?) ne garde finalement que le catalogue d'atrocités dans l'équation. Alors oui, évacuons le sujet tout de suite, c'est gore, très très gore. Tellement gore qu'on en sortirait presque blasés de tant de cradoqueries étalées sur près d'une heure quarante. Démembrements, explosion de tête en gros plan, arrachage d'à peu près tout ce qui dépasse, perforation d'oeil et autres joyeusetés vont se succéder presque sans temps morts (l'épisode de l'hôpital marque une baisse de rythme quand même) jusqu'à l'écoeurement du spectateur. Et comme si la coupe n'était pas pleine, on y rajoute aussi une bonne louche de déviances sexuelles toutes plus ignobles les unes que les autres (la scène de l'oeil fait passer celle de "L'enfer des zombies" pour un épisode de Sailor Moon). J'en vois déjà deux ou trois au fond qui ne tiennent plus et qui sont dans les startings-blocks pour visionner cette perlouse visqueuse. Attendez malheureux... Oui le gore ça peut être fun sur la forme, mais quand il y a un fond. Et ici on ne peut pas vraiment dire qu'il y en ai un. Les acteurs sont plats, les dialogues insipides (ou vulgaires à outrance 90% du temps) et on n'arrive pas à se sentir concernés par ce qui arrive, un comble. Du coup la tension retombe comme une tartine sur le côté confiture et on se surprend même à lâcher un bâillement de lassitude sur la fin. Quel dommage de ne pas avoir mis autant d'énergie dans les émotions que dans le déferlement de violence. La prise de conscience suggérée par le film s'en trouve désamorcée et l'impression de passer à côté de quelque chose décuplée. Dommage, tellement dommage.


UN CAFE ET L'ADDITION
On en pense quoi?



Note finale: 2/5


GORE

Ah ben oui pas de doute, on est devant un truc hyper trash.
PEUR/AMBIANCE

Bof, ça saigne tellement qu'on est blasés rapidement.
ACTION

On croirait suivre un lapin sous cocaïne, le fun en moins.
SCENARIO

Un virus, des fous, du sang, vous savez tout.
MUSIQUE

Impossible de m'en rappeler, c'est mauvais signe.
EFFETS SPECIAUX
Les effets gores sont réussis (et j'ai envie de dire heureusement).

LA CONCLUSION DE LA MAMA

Un véritable catalogue d'atrocités toutes plus ignobles les unes que les autres; mais c'est tout. Tout le reste est creux, fade et laisse un goût de morosité dont on se serait bien passé. Et puis après tout, était-il encore nécessaire de nous prouver que le genre humain est fou. Pas sûr. Surtout en ne nous impliquant pas vraiment dans la bataille de ces pauvres quidams pour leur survie. Un coup dans l'eau pour ma part, certes de l'eau bien rouge, mais de l'eau qui mouille le pétard quand même. Le résultat? Foireux.

FICHE TECHNIQUE

SADNESS (THE) / 2021


Titre original:

KU BEI


Réalisé par Rob JABBAZ
Avec: Berant Zhu, Regina Lei, Ying-Ru Chen, Tzu-Chiang Wang
Scénario: Rob Jabbaz
Musique: Tzechar
Durée:1h39
SYNOPSIS
Après avoir lutté contre une pandémie relativement bénigne pendant près d'un an, tout un peuple se repose et baisse la garde en reprenant une vie normale. C'est ce moment que le virus choisit pour muter et devenir une véritable peste psychotrope rendant les gens totalement fous furieux. Tout le monde se met à traquer tout le monde pour assouvir ses pires déviances...



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