
SOUS LA SEINE
Les crocs de la maire


SOUS LA SEINE / 2024
Réalisé par Xavier GENS
Avec: Bérénice Bejo, Nassim Lyes, Léa Léviant, Sandra Parfait
Les films de requins, ça passe ou ça casse (tout est une question de longueur d'aileron). On peut nager entre le meilleur ("Jaws" évidemment, ou moins fin le "Peur Bleue" de Renny Harlin) et le carrément catastrophique ("En eaux troubles 1 & 2" avec Statham qui kick du requin en sirotant un cocktail). Dans le cas présent, le visionnage s'est plutôt bien passé; le film va diviser (et il divise déjà quand on lit les premières critiques), c'est certain. Surtout qu'ici on cumule les mandats: un film de genre Français, sur Netflix et qui en plus balance des requins dans la Seine quelques semaines avant les J.O. Sacrément culotté!

Mais c'était sans compter sur Xavier Gens, génial faiseur de lumière (et génial humain en prime) accompagné par l'ami Yannick Dahan (le super sympa "La Horde" avec l'autre ami Moïssakis, des anciens de Mad) qui semblent s'être fait plaisir sur le scénario. On fait donc un "tour de contrôle à Francky" (comprendre "Grand écart" pour ceux qui n'auraient pas la réf.), ne sachant jamais si on est face à un bon gros nanar qui s'assume ou devant un film tout à fait sérieux.


Mais c'était sans compter sur Xavier Gens, génial faiseur de lumière (et génial humain en prime) accompagné par l'ami Yannick Dahan (le super sympa "La Horde" avec l'autre ami Moïssakis, des anciens de Mad) qui semblent s'être fait plaisir sur le scénario. On fait donc un "tour de contrôle à Francky" (comprendre "Grand écart" pour ceux qui n'auraient pas la réf.), ne sachant jamais si on est face à un bon gros nanar qui s'assume ou devant un film tout à fait sérieux.

Et rien que pour ça le film m'a déjà conquis. Ben ouais, j'aime bien être balloté dans l'eau avec un maillot de bain trop serré qui fait ressortir mes bourrelets. En mode filet de boeuf me voilà donc largué sur la Seine, cherchant désespérément du regard Madame la Maire ou encore notre Jupiter National, mais sans succès. J'y ai par contre croisé une Bérénice Bejo qui tient bon la barre et un Nassim Lyes toujours aussi en forme depuis le "Farang" du même réalisateur (critique ici pour ceux qui ne l'auraient pas encore vu, et faites gaffe, j'ai les noms). Alors, il est bon ou il est pas bon ce filet de requin sauce Escherichia coli? Et bien si on s'en tient au divertissement délire qui tire deux trois sonnettes d'alarme au passage (et pas forcément celles qui paraissent le plus évidentes de prime abord) je dirais que oui. Le film passe comme un bonbon pété de sucre, il divertit, nous en met plein la vue sur la fin et se permet à peu près tout ce qu'il veut. On rigole donc grassement, on s'amuse et surtout on ne se prend pas la tête. Lors de son final, on pourrait d'ailleurs facilement le comparer au remake de "Piranha" d'Alexandre Aja, même si ce dernier allait encore plus loin dans la démesure (notamment côté gore et roploplos). Alors oui, c'est souvent gros comme le requin au milieu de la souillure, mais après tout, c'est un peu ce qu'on demande à un film de genre non? Seul petit bémol, certains effets numériques se voient un peu trop à mon goût (mais ça c'est le propre même de "presque" tous les CGI) sauvés heureusement par des effets pratiques vraiment très réussis. A noter aussi certains plans aquatiques de toute beauté (notamment durant la séquence d'ouverture) et quelques fulgurances visuelles qui chatouillent les yeux de bien belle manière (Sophia qui sort de l'eau dans un ralenti absolument sublime). On est bien tintin et vous connaissez la différence entre un rouquin et un requin? Souvent le premier a les cheveux du père et le second les dents de la mère. Voilà, je peux mourir noyé, ma vanne est passée...


UN CAFE ET L'ADDITION
On en pense quoi?

Note finale: 4/5















De la bidoche mais utilisée avec parcimonie.










Quelques tensions mais on n'est pas vraiment dans ce registre là.










Du rythme, de l'action et une séquence de fin qui dépote.










Rigolo au centre et forcément parodique sur les bords.










Une bande son agréable qui colle bien à l'action.










De très bon effets pratiques et quelques CGI un peu légers mais rien de tragique.


LA CONCLUSION DE LA MAMA
On est sous la Seine mais on n'est pas forcément sous l'eau non plus. Xavier Gens nous offre un divertissement réjouissant qui sent bon la marée et qui assure le spectacle sans couler. Du genre à tendance parodique qui surnage dans un océan de productions du même style mais le talent en plus. Un bon moment qui risque cependant de diviser sévère parmi les nageurs cinéphiles.
FICHE TECHNIQUE


SOUS LA SEINE / 2024
Titre original:
UNDER PARIS
Avec: Bérénice Bejo, Nassim Lyes, Léa Léviant, Sandra Parfait
Scénario: Sebastien Auscher, Yannick Dahan, Xavier Gens
Musique: Alex Cortés, Anthony D'Amario, Edouard Rigaudière
Durée:1h41
SYNOPSIS
Sophia, une brillante scientifique spécialiste des requins, a décroché depuis qu'elle a perdu toute son équipe lors d'une attaque terrible de Lilith, un spécimen très particulier. Mais quelques temps plus tard, une autre équipe de scientifiques découvrent que la balise placée sur ce requin est de nouveau détectée... dans la Seine à Paris...

DONNEZ VOTRE AVIS SUR LE FILM












100% d'avis positifs
VOUS EN REPRENDREZ BIEN UNE AUTRE?

Critique:
BLOODY MOON
(Jess FRANCO)
BLOODY MOON
(Jess FRANCO)
Après le meurtre d'une jeune femme, Miguel, atrocement défiguré par une malformation de la peau, quitte l’hôpital psychiatrique ou il était interné. Il est pris en charge par sa soeur qui le ramène dans la demeure familiale, une école de langues étrangères. Angela, l'une des étudiantes, va rapidement se sentir épiée, suivie par Miguel. De terribles secrets planent autour de cette école, et elle va malgré elle découvrir l'horreur qu'ils renferment.

Critique:
CREATOR (THE)
(Gareth EDWARDS)
CREATOR (THE)
(Gareth EDWARDS)
Les humains sont empêtrés dans une guerre contre l'Intelligence Artificielle qu'ils ont eux-même fait naitre. Joshua, ancien soldat d'élite ayant perdu toute sa famille lors d'un raid, est affecté à une mission destinée à détruire un élément essentiel des résistants de l'IA. Une arme potentiellement très dangereuse, capable de renverser le cours de la guerre...

Critique:
LA MALEDICTION : L'ORIGINE
(Arkasha STEVENSON)
LA MALEDICTION : L'ORIGINE
(Arkasha STEVENSON)
Margaret est envoyée à Rome pour démarrer une nouvelle vie au service de l'Église. Autrefois enfant difficile, elle a trouvé son chemin gràce à la foi. Passée la découverte du magnifique Couvent où elle va séjourner, elle va peu à peu se sentir investir par les ténèbres enfouis en elle. Une machiavélique conspiration semble se mettre en place à ses dépens.
AVERTISSEMENT DE CONTENU

Attention! De par les sujets dont il traite, ce site n'est pas à mettre devant tous les yeux.
Certaines images issues de films violents pourraient choquer les plus sensibles.
© 2025 Toutes les images de ce site
sont la propriété de leurs auteurs
Mentions légales

