
VENDREDI 13 CHAPITRE 3
Steve MINER (1982)


VENDREDI 13 CHAPITRE 3 / 1982
Réalisé par Steve MINER
Avec: Terry Ballard, Richard Brooker, Gloria Charles, Anne Gaybis
Voilà l'exemple type de la suite directe qui semble ne rien apporter (mis à part quelques brouzoufs à ses producteurs) et qui pourtant va se révéler bien plus sympa que prévue. "Meurtres en trois dimensions" (son second titre d'exploitation Français) ajoute donc des lunettes rouges et bleues sur la tronche des spectateurs (nous si vous suivez..) et tente de surfer encore un peu plus sur le succès de la franchise dégoulinante instaurée par Sean S. Cunningham. Steve Miner rechausse une nouvelle fois la caméra et le bougre doit commencer à être bien chaud parce qu’il parvient à faire beaucoup mieux que le précédent volet (déjà réalisé par ses soins).

Jason est donc de retour, les jeunes crétins à poils durs aussi, tout semble réuni pour nous offrir de savoureux coups de machette. Et des coups de machette il va y en avoir.. Le film aligne quelques moments gores sympatoches, même si encore une fois les puristes trouveront ça bien trop timide (la faute à la censure?); seuls quelques plans font un peu tâche, sûrement destinés à l'exploitation en 3D du film (l’œil qui sort de l'orbite d'un protagoniste et qui jaillit dans l'écran.. rattaché par un fil de fer bien voyant..) mais dans l'ensemble on est sur un bon niveau.


Jason est donc de retour, les jeunes crétins à poils durs aussi, tout semble réuni pour nous offrir de savoureux coups de machette. Et des coups de machette il va y en avoir.. Le film aligne quelques moments gores sympatoches, même si encore une fois les puristes trouveront ça bien trop timide (la faute à la censure?); seuls quelques plans font un peu tâche, sûrement destinés à l'exploitation en 3D du film (l’œil qui sort de l'orbite d'un protagoniste et qui jaillit dans l'écran.. rattaché par un fil de fer bien voyant..) mais dans l'ensemble on est sur un bon niveau.

Mention spéciale au gars proprement "macheté" alors qu'il était en train de faire le poirier pour épater sa belle; le coup semble si violent qu'il arrive à nous faire mal par procuration (les bijoux de famille ont dû être sacrément divisés..); ça c'est du coup de poignet, on sent que Jason a dû pratiquer le Bonzini (les vrais sachent). A noter que la scène fut censurée (une habitude avec cette franchise) comme pas mal d'autres afin d'éviter la classification X. A l'origine, le pauvre Andy voyait son entrejambe véritablement découpée et une partie de ses entrailles tomber au sol (plus précisément son estomac me glisse t'on dans l'oreillette); Vera ou encore Debbie ont également vu leur dernier souffle écourté de la même manière (trop de sang qui coule parait-il).. Une fin alternative fut également tournée avec une décapitation de l’héroïne à la machette du plus bel effet.. Au rayon du culte on notera que c'est dans cet épisode que Jason trouvera son fameux masque de Hockey (rien que ça), masque qui ne le quittera plus durant un bon paquet de suites et qui deviendra son fond de commerce. On va tout de même évoquer quelques points qui fâchent, par principe.. Tout d'abord, le film est censé se passer 24 heures après le second; et ben je sais pas à quoi il carbure le Jason, mais ses céréales devaient être chargées en Plutonium.. En une journée il passe d'un sac à patates de corpulence moyenne à un hockeyeur trapéziste armoire à glace de 10 ans son aîné. Et on ne parlera pas de sa tignasse, totalement disparue.. Y a pas, les coiffeurs sont au top dans les bois (ou au pire il a dû trouver une prise pour brancher la tondeuse).. Sinon certaines répliques sont à tomber ("Non tu ne peux pas être vivant!" ou encore "Hey, le van est en feu.."), épique. Donc, si on devait résumer: des meurtres violents et abruptes, un Jason massif (joué par le trapéziste Richard Brooker) et en pleine forme, des scènes devenues cultes, un scénario et des dialogues cons comme la lune.. Mais c'est qu'on tiendrait un des meilleurs épisodes de la série dites donc!


UN CAFE ET L'ADDITION
On en pense quoi?

Note finale: 4/5















Certains meurtres (mêmes écourtés) font vraiment mal.










Pas vraiment flippant mais ce n'est pas le fort de la série.










Pas le temps de s'ennuyer entre deux coups de machette.










Con, mais on s'en fout non?










Le thème culte est bien de retour pour le plus grand plaisir de nos oreilles.










C'est à l'ancienne, et c'est propre.


LA CONCLUSION DE LA MAMA
Ce troisième volet bourré de charme est un plus qu’honnête slasher réalisé par un bon artisan en la matière. C'est suffisamment con et généreux pour vous faire passer un bon moment. L'argument de la 3D est de nos jours plus que négligeable mais pour le reste le contrat est rempli. Des meurtres bruts de décoffrage, un Jason en grande forme et un je ne sais quoi qui attire la sympathie. La nostalgie ne doit pas y être totalement étrangère, mais qu'importe, ne boudons pas notre plaisir devant cet épisode haut en couleur et instigateur d'un look passé depuis à la postérité.
FICHE TECHNIQUE


VENDREDI 13 CHAPITRE 3 / 1982
Titre original:
FRIDAY THE 13th PART 3
Avec: Terry Ballard, Richard Brooker, Gloria Charles, Anne Gaybis
Scénario: Martin Kitrosser, Carol Watson, Victor Miller
Musique: Harry Manfredini
Durée:1h35
SYNOPSIS
Une journée après la terrible tragédie qui a de nouveau touché le camp de Crystal Lake, Jason se remet en chasse. Chris, une jeune femme ayant passé sa jeunesse dans le coin, se remet doucement d'une terrifiante rencontre qu'elle avait fait dans les bois et décide de retourner sur les lieux afin d'exorciser sa peur. Mais ce qu'elle va devoir affronter sera bien plus terrible encore que ce qu'elle pouvait imaginer...

DONNEZ VOTRE AVIS SUR LE FILM












100% d'avis positifs
VOUS EN REPRENDREZ BIEN UNE AUTRE?

Critique:
ESTHER 2:LES ORIGINES
(William BRENT BELL)
ESTHER 2:LES ORIGINES
(William BRENT BELL)
Après s'être ingénieusement échappée d'un asile psychiatrique, Esther reprend ses mauvaises habitudes en se faisant passer pour une petite fille Américaine perdue dont la famille ferait tout pour retrouver la trace. Une fois la supercherie en place, son plan machiavélique va prendre une tournure bien différente de celle attendue... Persuadée d'avoir trouvé une nouvelle famille, elle va devoir faire face aux soupçons d'une mère prête à tout pour protéger sa famille.

Critique:
MUFASA : LE ROI LION
(Barry JENKINS)
MUFASA : LE ROI LION
(Barry JENKINS)
Simba et Nala ont eu une fille prénommée Kiara. Nala, de nouveau enceinte, demande à Simba de la rejoindre dans une Oasis avant que l'enfant ne naisse. Celui-ci demande alors à Timon et Pumbaa de veiller sur la petite en attendant son retour. Ceux-ci sont rejoins par Rafiki qui décide de raconter une histoire à Nala: l'histoire de son grand-père, Mufasa.

Critique:
FAST X
(Louis LETERRIER)
FAST X
(Louis LETERRIER)
Dom Toretto et sa famille ont tué le baron de la drogue Herman Reyes lors du braquage de son coffre. Laissé pour mort également, son fils Dante prend pour cible la famille et décide de se venger à la hauteur de la souffrance qu'il a endurée. Dès lors il va employer tous les moyens pour piéger Dom et son équipe.
AVERTISSEMENT DE CONTENU

Attention! De par les sujets dont il traite, ce site n'est pas à mettre devant tous les yeux.
Certaines images issues de films violents pourraient choquer les plus sensibles.
© 2025 Toutes les images de ce site
sont la propriété de leurs auteurs
Mentions légales

