
SAW X
Saucisson ou Sawrtie de route?


SAW X / 2023
Réalisé par Kevin GREUTERT
Avec: Tobin Bell, Shawnee Smith, Synnøve Macody Lund, Steven Brand
J'ai vu un nouveau "Saw" (ok celle là elle est mauvaise mais si je sors tout de suite y a plus de critique...). Et à chaque fois que j'ai vu un nouveau "Saw", ça n'a pas toujours été une partie de plaisir. Après les saucisses et les saussetes, on aurait pu penser être attiré dans une spirale de Jigsaw tous plus bas du front les uns que les autres (comme mes vannes en fait). Alors cet opus, "Saw' de purin ou "Saw"-cisson? Je serais tenté de dire un peu des deux ma bonne dame. On est en plein "Saw"-business avec des hauts et des bas et un tueur iconique à qui on a réservé cette fois-ci un traitement un poil différent (et c'est pubien?).

En effet, John Kramer est ici presque érigé en héros quand on le compare au reste du casting. Très malade, affaibli, on découvre une nouvelle facette de ce tueur habituellement sans pitié et aux motivations plutôt fumeuses. Tobin Bell crève l'écran et nous offre une première demi-heure de haute-volée, très agréable à suivre, et qui nous ferait presque développer une certaine empathie envers cet ingénieur pervers et morbide. Ça démarre donc plutôt fort et présage du meilleur pour la suite. Mais bon, n'oublions pas le but premier quand on débarque dans une salle pour voir un "Saw" (du verbe "to see" a Saw)...


En effet, John Kramer est ici presque érigé en héros quand on le compare au reste du casting. Très malade, affaibli, on découvre une nouvelle facette de ce tueur habituellement sans pitié et aux motivations plutôt fumeuses. Tobin Bell crève l'écran et nous offre une première demi-heure de haute-volée, très agréable à suivre, et qui nous ferait presque développer une certaine empathie envers cet ingénieur pervers et morbide. Ça démarre donc plutôt fort et présage du meilleur pour la suite. Mais bon, n'oublions pas le but premier quand on débarque dans une salle pour voir un "Saw" (du verbe "to see" a Saw)...

On vient avant tout voir une boucherie dans laquelle les protagonistes tentent tous d'hurler plus fort que les autres tout en se vidant de leurs tripes sur le parquet. Simple mais efficace. Et même si on se sentirait presque repu ici, tout n'est pas rose (ou plutôt rouge). Dès sa deuxième partie, le film retombe dans ses travers habituels avec une réalisation "clipesque" (toujours confiée à Kevin Greutert, déjà coupable des 6, 7 et 8) pas très flatteuse (les accélérés ou rotation à 360 de la caméra sont moches en plus d'être inutiles). On retrouve également cet aspect téléfilm de l'image, certes de luxe, mais téléfilm quand même. Je ne reviendrais pas sur Tobin Bell que j'ai trouvé absolument excellent (même si on a un peu trop tendance à essayer de nous faire oublier que c'est juste un cinglé de base) mais les autres protagonistes sont plus mitigés. Tous plus pourris les uns que les autres, certains font preuve d'un degré de crétinisme assez stupéfiant et d'autres d'un courage et d'ne abnégation dignes d'un membre des "Avengers". Vous me direz qu'on s'en fout, du moment que ça saigne... Alors oui, ça saigne. Le film aligne un véritable pot-pourri des pires atrocités vues auparavant. Découpages en tout genre et à en perdre la tête, perçage de malléole avec extraction de moelle osseuse ou encore craniotomie sauvage à la perceuse; rien de très original mais les effets pratiques font très bien le job et provoquent la réaction attendue chez le spectateur, à savoir la mise en PLS des plus fragiles. On n'est pas au niveau du 3ème qui mettait la barre très haut dans le domaine mais on flirte aisément avec le haut du panier quand même. Dommage que le tout soit un peu chiche, on aurait apprécié un ou deux supplices supplémentaires. Dommage aussi que les maigres rebondissements soient aussi prévisibles (le principal est d'ailleurs dévoilé dès la bande-annonce) et surtout que la fin nous prenne ouvertement pour des imbéciles (une pièce pleine de gaz avec un trou, ben très vite n'est plus une pièce pleine de gaz...).


UN CAFE ET L'ADDITION
On en pense quoi?

Note finale: 3/5















Les pièges sont très gores mais trop peu nombreux.










Pas vraiment de tension, on sait à peu près comment cela va finir.










Une première partie posée mais interessante, le reste va à l'essentiel.










Un "Saw", ni plus ni moins (même si les projecteurs sont cette fois braqué sur Tobin Bell).










On retrouve les thèmes classiques.










Les effets pratiques sont du plus bel effet et font mouche.


LA CONCLUSION DE LA MAMA
Un énième épisode dispensable mais loin d'être désagréable. La partie sur John Kramer a réussi à me tenir en haleine et les quelques pièges sont très gores (même si réchauffés); dommage pour la réalisation, toujours aussi faiblarde et remplie de tics visuels énervants mais aussi pour l'économie de tripailles qu'on aurait aimé plus nombreuses (et plus (a)variées). Malgré tout dans le top 4 de la série pour les aficionados du tueur au Puzzle.
FICHE TECHNIQUE


SAW X / 2023
Titre original:
SAW X
Avec: Tobin Bell, Shawnee Smith, Synnøve Macody Lund, Steven Brand
Scénario: Pete Goldfinger, Josh Stolberg
Musique: Charlie Clouser
Durée:1h58
SYNOPSIS
John Kramer est en phase terminale d'un cancer qui semble incurable. Miné par son existence qui lui échappe, il rencontre d'autres malades comme lui dont un lui conseille un nouveau traitement révolutionnaire. Il part alors pour le Mexique, plein d'espoirs pour une guérison qu'on lui promet miraculeuse. Mais arrivé sur place, il va vite se rendre compte qu'il est victime d'une terrifiante arnaque. Le jeu peut commencer...

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