
HORSEMAN (THE)
Steven KASTRISSIOS (2008)


HORSEMAN (THE) / 2008
Réalisé par Steven KASTRISSIOS
Avec: Peter Marshall, Caroline Marohasy, Brad McMurray, Jack Henry
A la fois "Rape and revenge" et ersatz d'"Un justicier dans la ville", on pouvait craindre le pire de cette petite production Australienne venue de nulle part (enfin si, d'Australie) au scénario autant vu que les fesses de Kim Kardashian et aux ficelles aussi larges que le string qui va avec.. Et pourtant.. Je dois bien avouer que le bougre m'a pris à la gorge, et ce à plusieurs reprises. C'est une vengeance, ça on l'avait compris mais montrer la chose aussi sèchement et sans empathie pour son principal protagoniste (mélange du Rick de "Walking Dead" et du Mick Taylor de "Wolf Creek"), ça on nous l'a rarement fait. On finirait presque par le trouver aussi monstrueux que les monstres qu'il chasse.

La réalisation est aride, froide, la photo terne, nous baignant dans une atmosphère poisseuse, glauque. On a par moment l'impression de regarder un documentaire ce qui prend le pas sur le reste et met clairement mal à l'aise. Mention spéciale aux séquences de flashback qui nous montrent la fille de Forteski dans son plus jeune âge insistant sur la tristesse et la mélancolie de son pauvre père gagné peu à peu par la folie. Ces scènes démarrent en noir et blanc et incorporent peu à peu des couleurs, une par une. Du vert pour l'espoir au rouge pour la colère.. Malin.


La réalisation est aride, froide, la photo terne, nous baignant dans une atmosphère poisseuse, glauque. On a par moment l'impression de regarder un documentaire ce qui prend le pas sur le reste et met clairement mal à l'aise. Mention spéciale aux séquences de flashback qui nous montrent la fille de Forteski dans son plus jeune âge insistant sur la tristesse et la mélancolie de son pauvre père gagné peu à peu par la folie. Ces scènes démarrent en noir et blanc et incorporent peu à peu des couleurs, une par une. Du vert pour l'espoir au rouge pour la colère.. Malin.

En ce qui concerne la vengeance en elle-même, vous allez être servis. Mis à part une auto-censure quelque peu déroutante (surtout dans la première demi-heure) censée atténuer un peu l'aspect graphique des mises à mort (mais au final renforçant leur puissance émotionnelle), le papa vengeur va aller crescendo et terminera sa course dans un véritable bain de sang. Hameçon planté là ou ça fait mal, pompe à air enfoncée dans le pénis (Messieurs, le premier coup de piston va vous retourner les entrailles), téton arraché à la pince, rien ne vous sera épargné jusqu'à la rencontre finale avec un mafieux psychopathe qu'on imagine bien ultra-dangereux (Brad McMurray impressionnant dans le rôle) et qui va obliger Forteski à se sortir les tripes pour survivre (et je pèse mes mots). Les altercations sont toutes très sèches, violentes et même si le cadre a tendance parfois à bouger un peu trop, on ressent la dureté des coups et on tremble assez souvent pour cet homme finalement comme les autres qui laisse parler son côté obscur. Car oui, le véritable message est là. Perdre un enfant est certainement la plus difficile des épreuves, surtout dans ces conditions, mais cela justifie-t'il de devenir pire que ses bourreaux? Le véritable responsable n'est-il pas ce père qui aurait dû mieux s'occuper de sa fille pendant toutes ces années (le parallèle avec la jeune auto-stoppeuse est flagrant et montre qu'il tente une sorte de rédemption en la prenant sous son aile)? Les réponses sont bien entendu à l'appréciation de chacun. Au rayon des déceptions on pourra signaler une bande son presque inexistante (mis à part pour les flashbacks et leur musique mélancolique au piano), quelques plans un peu trop tremblotants et un personnage principal dont on ne saura au final pas grand chose et qui aurait peut-être mérité un peu plus de développement (mais en même temps ce mystère apporte bizarrement une consistance plutôt inattendue). Un très bon film de vengeance (même si loin d'un "les 7 jours du Talion" par exemple), basique, mais terriblement efficace...


UN CAFE ET L'ADDITION
On en pense quoi?

Note finale: 4/5















Certains sévices feraient presque mal...Très mal.










C'est surtout la situation de ce père en colère qui fait peur.










Suffisant pour nous tenir en haleine jusqu'au bout.










Dur, brutal, sans concessions.










Jolies mélodies au piano mais trop transparente finalement.










C'est réaliste et on y croit.


LA CONCLUSION DE LA MAMA
Steven Kastrissios fait preuve ici d'une froideur presque dérangeante et nous invite à suivre un homme que la peine a transformé sans retour possible. Violent, brut de décoffrage et surtout sans concessions, cette vendetta réussit le pari de nous tenir en haleine jusqu'à la dernière minute. Le film manque le podium de peu (la faute à un montage parfois approximatif et un manque de profondeur des personnages) mais reste un solide ténor dans le monde sans pitié des "Revenge-flick".
FICHE TECHNIQUE


HORSEMAN (THE) / 2008
Titre original:
HORSEMAN (THE)
Avec: Peter Marshall, Caroline Marohasy, Brad McMurray, Jack Henry
Scénario: Steven Kastrissios
Musique: Ryan Potter
Durée:1h36
SYNOPSIS
Une jeune fille est retrouvée morte d'une overdose dans une rue mal-famée de la ville. Son père, dévasté, apprend que peu de temps avant elle aurait participé au tournage d'une vidéo pornographique. Décidé à comprendre ce qu'il s'est vraiment passé, il va traquer ceux qui ont participé au film et les tenir pour responsable de la mort de sa fille..

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