
GORGE (LA)
Un méchant chat dans la gorge ?


GORGE (LA) / 2025
Réalisé par Scott DERRICKSON
Avec: Miles Teller, Anya Taylor-Joy, Sigourney Weaver, Sope Dirisu
C'est encore à contre-courant que je vais me jeter dans ces "gorges" ouvertes par Scott Derickson. Et oui, beaucoup ont aimé ses précédentes réalisations "Sinister" et "Sinister 2" (petit dossier juste ici), pas moi. Beaucoup ont détesté "Délivre-nous du mal", moi j'ai bien aimé. Le seul qui m'a permis de nager dans le même sens que tout le monde était "Black Phone", que j'ai beaucoup apprécié. C'est donc tout fébrile que je me suis lancé dans ce visionnage, surtout en voyant qu'il y avait pas mal d'avis assez positifs sur la toile. Ouie. Fait le vide dans ton esprit (ça devrait pas être trop dur dans mon cas), ne pense à rien, et appréhende ce film comme si c'était le premier. En avant Guingamp, je tente le voyage en laissant mes aprioris sur le quai de départ...

Alors, il y a un ver dans la pomme (surtout qu'elle est croquée depuis un moment) où un chat dans la gorge ? J'aurai tendance à dire "miaou" mais aucune moustache ne m'a piqué le fond de l'oesophage, ce qui est plutôt bon signe. Je passe volontairement la grande Sygourney sous silence tant son rôle est secondaire ici, mais on retrouve un Miles Teller sans son avion de chasse et surtout une Anya Taylor-Joy qui imprègne une présence dingue et porte une partie de la réussite du film sur ses épaules. Furiosa a encore frappé et c'est tant mieux pour nous. En voiture Simone, ça va secouer (enfin on espère).


Alors, il y a un ver dans la pomme (surtout qu'elle est croquée depuis un moment) où un chat dans la gorge ? J'aurai tendance à dire "miaou" mais aucune moustache ne m'a piqué le fond de l'oesophage, ce qui est plutôt bon signe. Je passe volontairement la grande Sygourney sous silence tant son rôle est secondaire ici, mais on retrouve un Miles Teller sans son avion de chasse et surtout une Anya Taylor-Joy qui imprègne une présence dingue et porte une partie de la réussite du film sur ses épaules. Furiosa a encore frappé et c'est tant mieux pour nous. En voiture Simone, ça va secouer (enfin on espère).

Derickson nous entraine donc dans une histoire à mi-chemin entre le fantastique et l'horreur, et approche même ce qu'aurait dû être une vraie adaptation du cultissime "Resident Evil" de Capcom (désolé, mais c'est la comparaison qui m'est venue à l'esprit immédiatement, surtout dans la dernière partie du film qui semble construite comme un jeu-vidéo). On démarre avec une love-story assez banale et même si l'amour à distance ne finit jamais très bien, nos deux tourtereaux parviennent ici plutôt bien à la réduire (la distance, pour ceux du fond qui ne suivent pas). Certaines scènes m'ont même furieusement fait penser à ce moment de "L'armée des morts" de Snyder où Ving Rhames communique avec un armurier sur un toit, mais étiré sur près d'une heure. Alors oui, ça peut paraitre beaucoup mais ça se suit finalement sans trop de déplaisir et aide à faire monter la sauce jusqu'à la plongée vertigineuse dans la gorge du titre. C'est là que le talent de Derickson prend le dessus et qu'on bascule clairement dans une ambiance horrifique qui sembles sied à merveille à notre sinistre réalisateur. Décors macabres, couleurs ocres et squelettes torturés, il n'y a pas à dire, le décor est planté. Les créatures sont également très réussies en plus d'être nombreuses et font preuve d'une belle originalité. Ajoutez à cela des effets numériques qui tiennent plutôt bien la route et vous obtenez un divertissement de haute volée bourré de générosité. Alors oui, tout n'est pas parfait. On n'échappe pas à quelques incohérences déjà vues ailleurs et surtout à une fin qu'on aurait vraiment préférée plus inspirée (le "happy-end" est de trop et tout se termine bien trop facilement) mais ne boudons pas notre plaisir car il est bien là et c'est l'essentiel. Un duo musclé et attachant qui nettoie une gorge remplie de bidules monstrueux, franchement, vous ne signez pas vous ?


UN CAFE ET L'ADDITION
On en pense quoi?

Note finale: 4/5















Il n'y en a pas vraiment mais l'ambiance est bien là elle.










Les séquences dans la gorge sont vraiment réussies et offrent une belle ambiance.










Une deuxième partie qui ne pose plus le fusil une fois démarée.










De bonnes idées, sauf pour cette fin ultra-convenue et bien trop expéditive.










Une musique industrielle inquiétante qui colle à merveille au film.










Les CGI (nombreux) sont réussis.


LA CONCLUSION DE LA MAMA
Bien réalisée, bien interprétée, cette "Gorge" laisse un chouette arrière goût de reviens-y et évite l'extinction de voix. Un mix de fantastique et d'horreur maitrisé de bout en bout (hormis la fin, bâclée) qui lave la rétine des affronts de certaines productions actuelles du même acabit. Un poil long à démarrer, le film reste un bonbon acidulé assez énervé qui fait du bien par où il passe et soigne les petits maux de l'hiver.
FICHE TECHNIQUE


GORGE (LA) / 2025
Titre original:
THE GORGE
Avec: Miles Teller, Anya Taylor-Joy, Sigourney Weaver, Sope Dirisu
Scénario: Zach Dean
Musique: Trent Reznor, Atticus Ross
Durée:2h07
SYNOPSIS
Deux mercenaires, anciens militaires sur-entrainés, sont envoyés sur une mission très particulière. Ils doivent chacun surveiller un côté d'une gorge, perchés dans leurs tours respectives et ayant pour ordre de ne rien laisser monter de ce gouffre. Souffrant de la solitude, ils finissent par se rapprocher et tomber amoureux. Mais tout ne va malheureusement pas se passer comme prévu...

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